La majorité des Japonais tolère les punitions corporelles envers les enfants

Société

La majorité des Japonais serait plutôt tolérante envers les punitions corporelles contre les enfants. Ainsi l’indique une enquête menée en ligne par l’ONG Save the Children Japan, en juillet 2017, et à laquelle ont répondu 20 000 personnes de plus de 20 ans. Le résultat a été publié le 15 février.

Parmi eux, 57 % disent comprendre la nécessité d’un châtiment physique, incluant 1,2 % considérant qu’il « doit être imposé ». Le reste conçoit qu’il peut être appliqué « si c’est nécessaire », ou « quand il n’y a pas d’autre moyen ».

Selon le même sondage, sur les 1 030 parents d’enfant ayant répondu, 70 % ont déjà frappé leurs progénitures par discipline, 80 % se sont déjà sentis énervés contre leurs comportements, et 60 % trouvent qu’il est difficile de concilier travail et éducation parentale.

« Les punitions physiques sont proscrites au sein de l’école, mais pas à la maison ni en d’autres lieux », explique un officiel de l’ONG. L’organisation suggère la suppression de l’article 822 du Code civil japonais, le droit à la discipline parentale pour l’intérêt de l’enfant, pouvant éventuellement aller jusqu'aux châtiments corporels. La ligne à franchir entre punition physique et maltraitance infantile peut être particulièrement ténue.

Voir également notre article sur la maltraitance infantile au Japon

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