Plus de saké proposé dans les grands restaurants français ?

Culture

« Le saké pourrait représenter 15 % des boissons proposées dans de nombreux grands restaurants français. C’est bien possible. Et je me donne 3 ans pour y parvenir. » Le 2 février, le sommelier Xavier Thuizat, 31 ans, président du jury pour le concours officiel du saké prévu à Paris à la fin du mois de juin, a fait part, à Jiji Press, de son intention de développer le marché de l’alcool japonais en France.

À l’instar de la cuisine japonaise et de son boom mondial, le saké tend vers une hausse de ses importations pour la France.

« Malgré tout, sa consommation n’atteint même pas 1 % de la consommation de vin… J’aimerais au moins la monter à 2 ou 3 % », a-t-il affirmé.

Xavier Thuizat a été envoûté par l’alcool japonais il y a trois ans de cela, et a visité des dizaines de caves à saké, de la préfecture de Fukushima en passant par celle de Niigata ou Aichi. En admiration devant cette « merveilleuse union de l’eau et du riz, produit d’une vraie création artisanale », il est convaincu de pouvoir grâce à elle « apporter une touche nouvelle à la cuisine française ». Tout en exerçant son activité de sommelier en chef du Crillon à Paris, et de professeur à l’école de sommellerie, il se consacre également à développer et à faire connaître la culture du saké.

[Copyright The Jiji Press, Ltd.]

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