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Au sommet du mont Goyô, le Pacifique à l’horizon
Visiterle Japon
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On dit que les bateaux de pêche qui regagnent leur port le long de la côte du Sanriku depuis les eaux du Pacifique se repèrent grâce au mont Goyô. Bien que située à 13 kilomètres environ à l’intérieur des terres, la montagne, qui culmine à 1 351 mètres, la plus haute de ce littoral extrêmement découpé, est la première terre à poindre à l’horizon.
Vue depuis le mont Goyô sur le Pacifique depuis les premières lueurs du jour
Autrefois, les hinode-iwa (« rocher du lever du soleil ») ces affleurements escarpés qui s’avancent des pentes boisées du mont Goyô, attiraient par leur présence imposante les ascètes des montagnes, appelant au recueillement et à la dévotion religieuse. Plusieurs petits sanctuaires se dressent près du sommet, témoignant de l’importance religieuse du site.
Les rochers hinode-iwa au sommet du mont Goyô
La petite structure du sanctuaire Goyôzan recouverte d’un manteau blanc
Le sanctuaire Hie vu au travers de son portique enneigé
Du printemps à l’automne, nombreux sont les randonneurs qui viennent admirer la végétation luxuriante qui fleurit le long des sentiers de randonnée. Cependant, l’hiver, les sentiers se ferment et seuls les grimpeurs les plus dévoués s’aventurent sur les pistes glacées. Par temps clair, il est possible de voir le mont Hayachine dans les montagnes Kitakami et le mont Iwate, et même jusqu’au mont Chôkai dominant au loin vers la mer du Japon.
Les montagnes Kitakami vues du mont Goyô
Accès : à environ 30 minutes en taxi depuis la gare de Sakari sur la ligne de bus Ôfunato jusqu’au col d’Akasaka. De là, il vous faudra environ deux heures pour atteindre le sommet. Les visiteurs doivent s’inscrire pour l’escalade du col d’Akasaka. Un autre chemin de randonnée commence à Kamiarisu-hiyama (ville de Sumita), de l’autre côté de la montagne. Les sentiers sont fermés en hiver.
(Vidéo réalisée par Bunkazai Kyodô et le Comité de sauvergarde culturelle de Kesen. Photo de titre : le sanctuaire Goyôzan, à proximité du sommet du mont Goyô)