L’e-sport, un mot qui se fait connaître au Japon

Divertissement

L’e-sport, ou les compétitions de jeux vidéo, bénéficient d’une attention renouvelée après avoir été sélectionné comme épreuve officielle pour les Jeux asiatiques de Hangzhou (Chine) en 2022. Au Japon, une enquête de février a révélé que près de 80 % des sondés connaissait ce type de compétition sportive. On leur a également demandé à quelle fréquence ils jouaient aux jeux vidéo.

L’entreprise de sondage japonaise MyVoice Communications a conduit une enquête en ligne sur les jeux vidéo et l’e-sport en février, recevant plus de 10 000 réponses. En comparant à la même enquête menée en juillet 2018, on comprend que le terme « e-sport » s’est rapidement répandu depuis.

Ainsi, parmi les répondants, 35 % déclarent savoir clairement ce qu’est l’e-sport, le double du chiffre de juillet 2018 (18 %), et 44 % en ont déjà vaguement entendu parler. Au total, 79 % de la population japonaise a donc plus ou moins connaissance de cette activité. Seulement 21 % ne connaissaient pas du tout l’e-sport (ils étaient 57 % en juillet 2018).

L’enquête a également demandé aux sondés s’ils avaient joué à un jeu vidéo (sur smartphone, ordinateur ou console) au cours de l’année précédente. Parmi les 40 % à avoir répondu oui, près de 22,5 % ont déclaré jouer presque quotidiennement. C’est la réponse la plus fréquemment donnée, devant les joueurs pratiquant cette activité une fois par semaine, une fois par mois, ou encore moins fréquemment.

Seuls quelques changements mineurs ont eu lieu depuis le précédent sondage de juillet 2018, avec notamment une augmentation de 4 % du nombre de répondants qui déclarent jouer presque quotidiennement, et une diminution de 3 % du nombre de sondés à n’avoir pas joué durant l’année passée.

(Photo de titre : le Championnat du monde 2020 de League of Legends, un tournoi d’e-sport s’étant tenu à Shangai en octobre 2020. AFP/Jiji)

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