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Deux Japonais sur trois souhaitent que leurs données numériques soient supprimées après leur mort

Société Technologie

L’ère du numérique a modifié la façon dont les individus préparent leur fin de vie. Une enquête menée au Japon révèle par exemple que de nombreuses personnes se posent la question de la conservation ou de la suppression de leurs comptes sur les réseaux sociaux ou de leurs données personnelles sur ordinateur.

La société d’études de marché « Rakuten Insight » a conduit un sondage auprès de 1 000 adultes japonais âgés de 20 à 60 ans concernant leurs plans de fin de vie (shûkatsu). 4 % d’entre eux ont répondu qu’ils avaient déjà pris leurs dispositions, 7 % qu’ils allaient les prendre prochainement, et 58,6 % ont déclaré qu’ils feraient leurs préparatifs une fois le temps de leurs vieux jours venu. C’est donc près de 70 % qui ont l’intention d’établir un plan de fin de vie à un moment donné.

La tâche la plus fréquemment citée par les répondants est la « gestion des biens du foyer » (60,9 %), et la « gestion des données sur son ordinateur ou son smartphone » (39,8 %). La question de la « gestion des actifs » est arrivée après (31,9 %).

Par ailleurs, 41,8 % ont répondu qu’ils connaissaient bien ou avaient au moins déjà entendu parler du concept de « patrimoine numérique » (qui inclut les données sauvegardées sur les ordinateurs et les smartphones utilisés pendant la vie d’une personne, ses comptes sur les réseaux sociaux et les informations de connexion à ses banques en ligne, ainsi que les données internet de leurs navigateurs). La prise de conscience sur ce sujet semble être plus importante pour les hommes au fur et à mesure qu’ils vieillissent.

En leur demandant s’ils souhaitaient conserver ou supprimer leurs applications de discussion instantanée ou les publications sur les réseaux sociaux faisant parti de leur patrimoine numérique après leur mort, environ 70 % des répondants ont déclaré vouloir « tout supprimer » de chaque service.

(Photo de titre : Pixta)

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