L’enseignement au collège : les satisfactions et critiques des parents japonais
Éducation- English
- 日本語
- 简体字
- 繁體字
- Français
- Español
- العربية
- Русский
WebCrew, une agence comparant les sites internet, a réalisé une enquête pour savoir ce que les parents japonais pensaient vraiment de l’enseignement au collège. Les sondés ont tous des enfants qui s’apprêtent à rentrer au lycée.
Au total, 60,5 % parents interrogés se disent « plutôt satisfaits » et seulement 11,5 % « très satisfaits », quand 28,3 % indiquent en être « plutôt insatisfaits » voire « insatisfaits ».
À lire les commentaires, on comprend que certains parents se plaignent du manque de temps et de la qualité des enseignements. L’un d’eux déclare : « C’est peut-être à cause des professeurs, mais le temps de cours est insuffisant. Autrefois les collèges accueillaient les jeunes le samedi. » Un autre indique : « Les jeunes ne sont pas suffisamment formés s’ils se contentent des cours dispensés au collège. Nous sommes obligés d’envoyer notre enfant dans des cours du soir pour compléter son éducation. » Dans le même temps, un parent « plutôt satisfait » explique : « Bien sûr, tout ne me convient pas mais il serait injuste de rejeter toute la faute sur le système éducatif. »
Réalisée à la mi-octobre 2023, l’enquête a recueilli 1 005 réponses valides.
Au palmarès des points forts et des points faibles, 20,5 % des parents sondés trouvent particulièrement satisfaisant le système « un enseignant, une matière ». Par ailleurs, 19,4 % indiquent se réjouir que « l’enseignement dispense des savoirs de base ». Les aspects les plus critiqués sont que « les évaluations sont trop fréquentes et basées sur la réussite aux examens » (12,4 %) mais aussi paradoxalement que « l’enseignement dispense des savoirs de base » (19 %).
Les parents devaient également indiquer leurs attentes, ce qu’ils souhaitent que leurs enfants apprennent au collège. Plus de la moitié d’entre eux ont accordé de l’importance à « la communication » (55,1 %) et à la « culture générale » (51,7 %) quand moins de 10 % semblent trouver que la « culture numérique » et « la gestion de l’information » sont des priorités.
(Photo de titre : Pixta)