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Le Japon, premier pays contributeur de la Cour pénale internationale devant l’Allemagne et la France

Société International

Le Japon est le premier pays contributeur de la Cour pénale internationale (CPI). Viennent ensuite l’Allemagne et la France. Des puissances majeures telles que les États-Unis et la Chine ne sont pas membres de la CPI.

Alors que les opérations militaires continuent de s’intensifier en Ukraine et à Gaza, de nombreux regards se tournent vers la Cour pénale internationale (CPI), notamment à la suite de l’émission d’un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine en mars 2023. En tant que cour internationale permanente, la CPI juge des personnes qui commettent des actes en infraction avec le droit humanitaire international, lequel doit être respecté même en temps de guerre.

En 2000, la part de contribution du Japon au budget des Nations unies était de 20,6 %, un pourcentage très proche de celui des États-Unis, premier pays contributeur avec 22 %. Dès lors cependant, les contributions du Japon ont diminué, pour tomber à 8 %¨en 2024, soit à peine la part de la Chine, premier pays contributeur avec 15,3 %.

Les contributions financières à la CPI sont également calculées en fonction de la part d’un pays dans les finances de l’ONU. Il est donc légitime de se demander pourquoi le Japon est le premier pays contributeur de la Cour. La raison en est que les États-Unis, la Chine et la Russie ne sont pas membres de la CPI, car ils s’opposent à toute ingérence extérieure dans leur pays.

En 2023, les pays contributeurs de la CPI se classaient dans l’ordre suivant : le Japon à la première place (15,9 %), l’Allemagne en deuxième (11,4 %), la France en troisième (8,5 %), puis la Grande-Bretagne quatrième (8,2 %), l’Italie cinquième (5,9 %), la Corée du Sud sixième (5 %) et le Canada septième (4,9 %).

Classement des 10 premiers pays contributeurs de la CPI

En mars de cette année, Akane Tomoko, ancienne responsable au ministère de la Justice et juge à la CPI depuis 2018, en a été élue présidente. Lors d’une visite au Japon à la mi-juin, elle a annoncé que la CPI envisageait la création d’un centre de relations publiques à Tokyo pour la région Asie-Pacifique au cours de son mandat de 3 ans.

Akane Tomoko, présidente de la Cour pénale internationale, à l’occasion d'une conférence de presse au Japan National Press Club le 14 juin (© Jiji)
Akane Tomoko, présidente de la Cour pénale internationale, à l’occasion d’une conférence de presse au Japan National Press Club le 14 juin (© Jiji)

(Photo de titre : la Cour pénale internationale, à La Haye, aux Pays-Bas. Reuters)

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