
D’où viennent le riz, le maïs et le soja importés par le Japon ?
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Selon les accords de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Japon doit importer chaque année une quantité minimale de riz de l’étranger sans appliquer de tarif douanier. C’est le système appelé « minimum access » (MA).
Durant l’exercice 2024 (avril 2024-mars 2025), le Japon a importé 767 000 tonnes de riz MA, dont 346 000 tonnes (45 %) proviennent des États-Unis, 286 000 tonnes de la Thaïlande (37,3 %), 70 000 tonnes de l’Australie (9,1 %) et 42 000 tonnes de la Chine (5,5 %).
D’après les données du ministère des Finances, le Japon a importé 14,9 millions de tonnes de maïs en 2023, employées principalement pour la nourriture animale. Les États-Unis sont le plus important fournisseur de cette céréale, avec 6,7 millions de tonnes (45,8 % du total). Ils sont suivis du Brésil (6,6 millions de tonnes, 44,7 %) et de l’Argentine (0,8 million de tonnes, 5,1 %).
En 2023, le Japon a importé 3,2 millions de tonnes de soja. Les États-Unis sont encore une fois le fournisseur principal (2,2 millions de tonnes, 68,7 % du total), suivis du Brésil (0,7 million de tonnes, 20,5 %) et du Canada (0,3 million de tonnes, 10,3 %).
(Photo de titre : Pixta)