Ces Japonais qui quittent leur premier emploi dans les trois ans après leur embauche
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Nouveau venu cherche nouveau poste
L’enquête du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales montre que 33,8 % des Japonais sortis de l’université (1er cycle) en mars 2022 avaient quitté leur premier emploi dans les trois ans suivant leur embauche (avant mars 2025), c’est 1,1 point de moins qu’en 2024. À titre de comparaison, les jeunes sortant du supérieur en cycle court (formation en 2 ans après le lycée) le quittent à 44,5 % (0,1 point de moins qu’en 2024 ) et ceux sortant du lycée démissionnent à 37,9 % (moins 0,5 point). Contrairement à ces baisses relatives, les collégiens entrant directement sur le marché du travail quittent à 54,1 % leur premier emploi dans les 3 ans, ce qui représente 3,6 points de plus qu’en 2024.
Au total, 449 012 Japonais diplômés du 1er cycle ont commencé à travailler en mars 2022 contre 142 455 jeunes sortis du supérieur en cycle court (formation de 2 ans après le lycée), 137 458 lycéens et 675 collégiens.
En 2021, après la pandémie, les offres d’emploi ont repris à la hausse et les jeunes diplômés ont été nombreux à vouloir quitter leur emploi. En 2024 avec 34,92 % de démission, le taux a atteint son plus haut niveau depuis 16 ans. Malgré une petite régression, il reste encore élevé en 2025.
Le graphe ci-dessous montre que le taux de démission dépend de la taille de l’entreprise. Plus l’entreprise est petite, moins les diplômés hésitent à quitter leur poste.
C’est dans l’hôtellerie et la restauration (55,4 %) que les jeunes diplômés du 1er cycle démissionnent le plus dans les 3 ans suivant l’embauche. Le secteur des loisirs et des services à la personne (54,7 %) arrive en 2e position, suivi du secteur éducatif et du soutien scolaire (44,2 %), puis du des services médicaux et sociaux (40,8 %) et enfin du commerce de détail (40,4 %). Le classement des lycéens ressemble à celui des étudiants, chez les lycéens l’hôtellerie et la restauration arrivent en tête avec 64,7 %, suivis des loisirs et des services la personne (61,5 %), puis de l’éducation et du soutien scolaire (53,6 %), des services médicaux et sociaux (49,2 %) et enfin du secteur de la vente au détail (48,3 %).
Données utilisées
- Les jeunes Japonais et la reconversion (en japonais) du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales
(Photo de titre : Pixta)

