Les soutiens aux esclaves sexuelles de l’armée japonaise se réunissent pour la 1 600ème fois devant l’ambassade du Japon à Séoul

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Depuis 1992, le « Comité coréen pour les Femmes soumises à l’esclavage sexuel par l’armée japonaise » organise régulièrement les « Manifestations du mercredi » devant l’ambassade du Japon à Séoul. Le 14 juin 2023, il s’agissait 1 600e rassemblement.

Le lourd contentieux des « femmes de réconfort », jeunes filles utilisées comme esclaves sexuelles pendant l’occupation nippone de la péninsule coréenne, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, empoisonne les relations entre les deux pays depuis des décennies.

Comme chaque semaine, le Comité a réclamé des excuses officielles du Japon, des dédommagements financiers, l’inscription sur les manuels scolaires japonais de cette délicate question ou encore l’édification de statues et monuments commémoratifs.

La question des exigences coréennes a fait l’objet d’un traité bilatéral en 1965, qui incluait le versement de réparations. Depuis lors, le Japon soutient que cet accord met un terme à tous les problèmes antérieurs, alors que le gouvernement coréen persiste à dire que des problèmes comme ceux des « femmes de réconfort » survivantes ne sont pas couverts par le traité.

Environ 200 personnes étaient présentes le 14 juin, dont une quarantaine d’élèves de primaire, expliquant qu’ils « voulaient se battre jusqu’au bout aux cotés des victimes ».

Il ne reste que neuf « femmes de réconfort » encore vivantes parmi les 240 qui avaient été reconnues par le gouvernement sud-coréen.

Voir l’original en japonais sur le site de Kyodo News

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