Forever, City Hunter ! (Nicky Larson) : l’exposition anniversaire des originaux de la série
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Plus de 400 illustrations en couleurs et manuscrits originaux de Hôjô Tsukasa
À Shinjuku, le quartier le plus chaud de Tokyo, Saeba Ryô, un « nettoyeur » hors pair, résout les nombreux problèmes qui surgissent dans le monde de la pègre. La série City Hunter (ou Nicky Larson en français), qui dépeint ses exploits, a commencé à être publiée en 1985 dans le magazine de prépublication Weekly Shônen Jump et elle est devenue extrêmement populaire, notamment grâce à son adaptation en série télévisée deux ans plus tard.
Cette année 2025, qui marque le 40e anniversaire de sa création, voit apparaître les produits dérivés commémoratifs les uns après les autres, numéros spéciaux de magazines et produits collaboratifs. Du 22 novembre à la fin de l’année, le Musée National de Ueno, situé dans le parc Ueno à Tokyo, accueille l’exposition City Hunter Original Art Exhibition ~FOREVER, CITY HUNTER!!~. Plus de 400 dessins et documents originaux y sont présentées, dont des originaux en couleurs de la main même de son auteur, Hôjô Tsukasa, dont ceux de scènes parmi les plus célèbres de la série, que les fans ne voudront pas manquer. Il s’agit de la plus grande exposition jamais organisée sur cette œuvre.

L’entrée de l’exposition : après les lumières nocturnes de Shinjuku, les lettres « XYZ » apparaissent sur le tableau d’affichage.

L’exposition commence par le précieux manuscrit original du premier épisode et les illustrations en couleur de l’ouverture.

Manuscrit original avec les dialogues en photocomposition collés dans les bulles, ce qui est rare aujourd’hui.

Le storyboard, étape préalable au manuscrit
Une exposition interactive pour plonger dans l’univers de City Hunter
Saeba Ryô s’occupe aussi bien de protection rapprochée et d’enquêtes privées que d’assassinats. Pour le contacter, il suffit d’écrire « XYZ » sur le tableau d’affichage situé à la sortie est de la gare de Shinjuku. Ce code, composé des trois dernières lettres de l’alphabet, traduit le sentiment de désespoir d’un client acculé dans une situation sans issue, impossible à résoudre par des moyens conventionnels.
Malgré ce concept qui la rapproche plutôt du roman noir, la série a su séduire un large public, enfants autant qu’adultes, grâce à son humour, comme chaque fois que Makimura Kaori, la partenaire de Ryô, un peu trop lubrique et attiré par les jolies femmes à son goût, le punit sévèrement à l’aide d’un énorme marteau de 100 tonnes. La scénographie de l’exposition ménage plusieurs « photo spots » : le « tableau d’affichage de la gare de Shinjuku », le « café Cat’s Eye » tenu par Umibôzu, le mauvais ami de Ryô, permettant ainsi aux visiteurs de se prendre en photo immergés dans l’univers de City Hunter.

Le tableau d’affichage géant « XYZ » sur le mur du musée

Le marteau de 100 tonnes préféré de Kaori à l’entrée est le premier « photo spot » de l’expo.

Une exposition colorée et tridimensionnelle à admirer sans se lasser.

Au café Cat’s Eye, vous pouvez prendre une photo souvenir avec Ryô et Umibôzu (connu sous le nom de Mammouth en français).

Les jolies clientes qui manipulent Ryô sont toutes là.
Saeba Ryô, toujours aussi apprécié à l’étranger
La popularité de City Hunter ne se limite pas au Japon. En 1993, Jackie Chan a produit un film live-action à Hong Kong. En Europe, la série animée a été diffusée à la télévision dans les années 90 et a notamment conquis de nombreux fans en France sous le titre « Nicky Larson » (le nom local de Saeba Ryô). En 2019, un film live-action français réalisé par Philippe Lacheau a connu un grand succès, ce qui montre que la popularité de la série ne faiblit pas. Plus récemment, en 2024, un film japonais avec Suzuki Ryôhei dans le rôle principal a été diffusé dans le monde entier sur Netflix, suscitant un vif intérêt.
La série manga City Hunter s’est achevée au bout de six ans et demi environ, loin des records de longévité d’autres séries. Néanmoins, le charme de Ryô et Kaori au service de clients dans des situations désespérées n’a rien perdu de son attrait, même 40 ans plus tard. De nombreux produits dérivés originaux, disponibles uniquement lors de cette exposition, sont proposés à la vente, ce qui devrait attirer non seulement les fans japonais, mais aussi les passionnés venus de l’étranger.

(En haut) Dessin préparatoire de l’affiche de l’anime ; (en bas à gauche) Illustration pour l’affiche du film City Hunter : Shinjuku Private Eyes ; (en bas à droite) Affiche originale du film Netflix.

Un photo spot reconstitue le stand de tir situé en sous-sol de l’appartement de Ryô.

L’un des épisodes les plus populaires, « La Cendrillon des villes », dans lequel Kaori parvient à sortir avec Ryô sous un déguisement, exprime les fluctuations de son cœur à travers une tapisserie.

La scène du « duel au cimetière » avec Umibôzu (Mammouth) est vraiment impressionnante !

Le dernier épisode, très émouvant, où ils se promettent un amour éternel est également exposé sous forme de manuscrit original !

(En haut à gauche) Les reproductions de manuscrits qui feront le bonheur des passionnés sont vendues au prix de 4 620 yens pour trois pages ; (en haut à droite) la boule du baiser sous la neige, exclusivement à la boutique du musée (7 700 yens) ; (en bas) le catalogue de l’exposition.
City Hunter Original Art Exhibition ~FOREVER, CITY HUNTER!! ~
- Adresse : Musée d’art Ueno no Mori (1-2 Ueno-koen, Taito-ku, Tokyo)
- Période : du samedi 22 novembre au dimanche 28 décembre 2025
- Horaires d’ouverture : de 10 h à 17 h (dernière entrée 30 minutes avant la fermeture)
- Prix d’entrée : 2 900 yens pour les adultes, 1 100 yens pour les collégiens et lycéens
(Reportage, texte et photos de Nippon.com. Photo de titre : panneau de la grande exposition d’originaux de City Hunter, et l’immense tableau d’affichage sur le mur du musée Ueno no Mori.)