Dépistage du Covid-19 par voie anale : des ressortissants japonais en Chine se plaignent de dommages psychologiques

Santé International

Le secrétaire général du Cabinet Katô Katsunobu (REUTERS/Kim Kyung-Hoon)
Le secrétaire général du Cabinet Katô Katsunobu (REUTERS/Kim Kyung-Hoon)

TOKYO (Reuters) – Le gouvernement japonais a demandé à la Chine d’arrêter les tests de détection du Covid-19 par voie anale sur leurs ressortissants japonais.

« Certains d’entre eux sont allés se plaindre à nos ambassades en Chine que les dépistages effectués de cette manière leur a causé de gros dommages psychologiques », a expliqué le secrétaire général du Cabinet Katô Katsunobu lors d’une conférence de presse tenue le 1er mars.

Aucune réponse n’est encore arrivée de la part de Pékin, contraignant Tokyo à réitérer sa demande.

Certaines villes de Chine intensifient actuellement leurs tests pour ne rien laisser au hasard, et procèdent ainsi à des prélèvements par l’anus à la recherche d’une éventuelle contamination au coronavirus.

Le mois dernier, des médias avaient fait savoir que des diplomates américains également s’étaient plaints d’avoir subi ce type de dépistage en Chine. Le ministre chinois des Affaires étrangères avait toutefois nié les faits.

(Texte de Kaneko Kaori et Angus MacSwan. Traduit de l’anglais par Nippon.com)

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