Fin annoncée des aides publiques à l’export pour les centrales à charbon dans une série de pays de l’OCDE

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Une majorité de pays membres de l
(Photo d’archives/REUTERS/Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Une majorité de pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont conclu un accord pour mettre fin aux soutiens publics à l’exportation pour les centrales électriques conventionnelles au charbon, annonce vendredi l’organisation basée à Paris.

Les pays ayant validé cet accord sont l’Australie, le Canada, l’Union européenne, la Corée, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Suisse et la Turquie, précise l’OCDE dans un communiqué.

Ces pays sont convenus de mettre fin, pour les centrales au charbon, à l’octroi de crédits à l’exportation, c’est-à-dire d’un soutien financier public pouvant prendre la forme d’une aide directe ou de modalités financières favorables aux acquéreurs étrangers de produits exportés par des entreprises nationales (délais de remboursement, taux de prime et d’intérêt de la garantie, par exemple).

Cette interdiction des soutiens publics concernera les nouvelles centrales électriques conventionnelles au charbon non équipées d’installations opérationnelles de capture, d’utilisation et de stockage de carbone (CUSC) ainsi que les centrales déjà existantes, sauf si l’équipement fourni contribue à réduire la pollution générée par cette centrale ou à prolonger sa durée de vie ou sa capacité.

Cet accord, annoncé à l’approche de la 26e conférence de l’Onu sur le climat (COP26), début novembre à Glasgow (Ecosse), entrera en vigueur avant la fin du mois, précise l’OCDE.

(Voir notre article : Le Japon « addict au charbon » : revoir la politique énergétique pour ne pas finir isolé)

(Reportage Leigh Thomas, version française Myriam Rivet, édité par Blandine Hénault)

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