Condamnation d’Igarashi Megumi pour obscénité : la justice japonaise rejette l’appel de l’artiste

Société Art

Le jeudi 16 juillet, la Cour suprême de Tokyo a rejeté l’appel de la plasticienne et mangaka Igarashi Megumi concernant sa condamnation à devoir payer 400 000 yens (environ 3 280 euros) pour diffusion d’images obscènes.

Igrashi Megumi brandit une affiche où il y est inscrit « Décision injuste » (16 juillet à Tokyo)
Igarashi Megumi brandit une affiche où il y est inscrit « Décision injuste » (16 juillet à Tokyo)

En juillet 2014, cette Japonaise au nom d’artiste Rokudenashiko (« fille bonne à rien ») est arrêtée pour avoir envoyé des reproductions 3D de son vagin aux personnes qui l’avaient aidé à financer la réalisation d’un kayak en forme de vulve. Si elle s’est défendue en expliquant que tout ceci faisait partie de ses projets artistiques et que de nombreuses pétitions ont vu le jour pour lui porter secours, elle était jugée coupable de transmission de contenu obscène deux ans après.

Les créations d’Igarashi Megumi sont pour la plupart inspirées de la forme de son vagin et ont acquis une certaine notoriété un peu partout dans le monde. Son manga L’art de la vulve, une obscénité ? est paru en français en 2018.

[Copyright The Jiji Press, Ltd.]

artiste justice sexe femme Actu