Le Japon prolonge l’état de quasi-urgence sanitaire dans plusieurs régions mais allège les restrictions frontalières

Société

Le jeudi 3 mars, le Premier ministre Kishida Fumio a annoncé que l’état de quasi-urgence sanitaire serait prolongé dans 18 préfectures (sur les 47 du pays).

Plus précisément, il s’agit de Tokyo, Hokkaidô, Aomori, Ibaraki, Tochigi, Gunma, Saitama, Chiba, Kanagawa, Ishikawa, Gifu, Shizuoka, Aichi, Kyoto, Osaka, Hyôgo, Kagawa et Kumamoto. La sixième vague y provoque en effet un nombre élevé d’infections, et la prudence est de mise, même si le variant Omicron cause moins de formes sévères et d’hospitalisations.

Concrètement, l’état de quasi-urgence implique pour les gouverneurs des préfectures concernées de pouvoir demander aux commerces de raccourcir leurs horaires d’ouverture, de ne pas servir d’alcool après 20 h et de ne pas y accepter les groupes de plus de quatre personnes. Ces demandes ne sont toutefois pas contraignantes.

Le Premier ministre Kishida Fumio
Le Premier ministre Kishida Fumio

En parallèle, 13 autres préfectures pourront lever leur état de quasi-urgence à partir du 6 mars, comme prévu à l’origine. Il s’agit de Fukushima, Niigata, Nagano, Mie, Wakayama, Okayama, Hiroshima, Kôchi, Fukuoka, Saga, Nagasaki, Miyazaki et Kagoshima.

Le dirigeant japonais a également décidé d’assouplir certaines restrictions frontalières. Le nombre quotidien d’arrivées sur le territoire nippon passera ainsi de 5 000 à 7 000 à partir du 14 mars. Cet allégement concerne les nationaux, les voyages d’affaires, les travailleurs étrangers, et il n’y a pas de limite journalière pour les étudiants étrangers possédant un visa d’entrée au Japon. Les touristes « purs et durs » en revanche, ne sont toujours pas autorisés à venir.

(Voir le bilan en temps réel de l’épidémie de coronavirus au Japon)

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