Pour la première fois, le Japon qualifie le massacre de civils ukrainiens à Boutcha de « crime de guerre »
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Le 6 avril, le secrétaire général du Cabinet Matsuno Hirokazu a qualifié le massacre de Boutcha de « crime de guerre ». C’est la première fois que le gouvernement japonais emploie ces termes pour parler des actions de la Russie en Ukraine, imitant la rhétorique des États-Unis et de certains pays d’Europe.
Plus de 400 corps de civils ukrainiens avaient été découverts dans la ville de Boutcha, en banlieue de Kiev, vers le 2 avril, juste après le retrait des troupes russes.
« Tuer de nombreux civils innocents constitue une grave violation d’ordre humanitaire des lois internationales. C’est un crime de guerre », a-t-il déclaré. « Ces exactions doivent être punies. »
Deux jours auparavant, le Premier ministre Kishida Fumio s’était aussi exprimé sur le sujet, condamnant cet acte et suggérant que des sanctions encore plus sévères soient prises à l’encontre de la Russie.
Le Premier ministre Kishida Fumio
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