La mine d’or Sado Kinzan ne sera probablement pas inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco

Société

L’historique mine d’or de Sado Kinzan ne sera probablement pas inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 2023, a fait savoir le ministre des Affaires culturelles Suematsu Shinsuke le 28 juillet. « Il y a encore des points qui ne sont pas suffisamment développés » a dit l’organisme au sujet du dossier de recommandation soumis par le gouvernement japonais.

Suematsu Shinsuke
Suematsu Shinsuke

Le site en question, qui se trouve sur l’île de Sado, dans la préfecture de Niigata, a été un important lieu de production d’or et d’argent, et placé sous le contrôle direct du shogun Tokugawa Ieyasu à partir de 1603. Rachetée par le conglomérat Mitsubishi en 1896, la mine atteint son apogée de production vers 1940, permettant de satisfaire les ambitions du Japon en temps de guerre. L’exploitation de la mine a perduré jusqu’à la fin du XXe siècle, et il est possible de la visiter aujourd’hui. (Voir notre article : La mine de Sado Kinzan, de l’or en abondance pour renforcer le Japon)

Par ailleurs, il se trouve que la Corée du Sud avait montré une fervente opposition à l’inscription du site, affirmant que des Coréens avaient été forcés de travailler dans la mine de Sado Kinzan pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Japon a alors fait savoir qu’il s’efforcerait de promouvoir l’importance historique du site pour une meilleure compréhension de sa décision à l’international. Il compte d’ailleurs réitérer sa demande à l’Unesco le 1er février prochain.

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