Le site pirate « Mangamura » attaqué en justice par les trois grandes maisons d’éditions de mangas au Japon

Société Manga/BD

Les trois grandes maisons d’éditions de mangas japonaises, Kadokawa, Shûeisha et Shôgakukan, ont attaqué en justice le plus important site pirate de mangas au Japon, « Mangamura », en exigeant des dommages à hauteur de 1,930 milliard de yens (14,2 millions d’euros).

La demande a été effectuée auprès du tribunal du district de Tokyo le 28 juillet. Elle couvre la mise en ligne illégale de 17 mangas dont les célèbres One Piece et Yawara!.

Les 17 mangas mis en ligne illégalement.
Les 17 mangas mis en ligne illégalement.

« Mangamura », qui aurait été visité quelque 500 millions de fois entre juin 2017 et avril 2018, a aujourd’hui été supprimé. L’ancien propriétaire du site avait déjà écopé d’une sentence de trois ans de prison et de deux amendes de 10 millions de yens (73 000 euros) et 62,57 millions de yens (460 000 euros) pour violation de droits d’auteur.

L’organisme ABJ de lutte contre les sites pirates, créé à la suite de l’affaire Mangamura, affirme qu’il existe encore plus d’un millier de sites illégaux, qui réuniraient plus de mille miilards de yens de dommages.

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