Une Japonaise accusée de « kidnapping parental » par son mari français attaque en justice pour fausses informations

Société International

Le 14 décembre, une Japonaise a fait savoir qu’elle attaquait en justice des médias et une ONG pour avoir diffusé de fausses informations au sujet du « kidnapping parental » dont l’accuse son époux français, Vincent Fichot.

« Alors que nous sommes toujours en instance de divorce, il n’était selon moi pas approprié que l’on en parle, mais l’histoire de mon mari a été disséminée partout dans le monde sans s’appuyer sur la vérité », s’est-elle exprimée en conférence de presse.

La femme de Vincent Fichot, le 14 décembre
La femme de Vincent Fichot, le 14 décembre

Elle a ainsi réclamé des dommages et intérêts aux maisons d’éditions nippones President Inc et Asukashinsha, tout en demandant la suppression des articles de presse qui la concerne.

Elle a également attaqué l’ONG Children’s Rights Watch, basée à Tokyo, et a critiqué son mari pour une série d’actions médiatiques, dont la divulgation publique des noms de leurs enfants.

Vincent Fichot, ancien trader, habite au Japon et tente depuis août 2018 de revoir ses deux enfants. Il avait entamé une grève de la faim lors des Jeux olympiques de Tokyo durant l’été 2021. 

Okamura Harumi, l’un des avocats de Madame Fichot, a souligné le fait que son mari n’avait pas effectué les formalités nécessaires pour voir ses enfants. « Dire qu’au Japon, il n’est pas possible de revoir ses enfants après un divorce car il n’existe pas de garde partagée, est faux. Ce n’est absolument pas ce que dit la loi japonaise. »

[Copyright The Jiji Press, Ltd.]

France média international société justice couple enfant Actu