De nombreux hommes victimes d’abus sexuels au Japon hésitent encore à porter plainte

Société Genre

Au Japon, de nombreux hommes hésitent encore à déclarer avoir souffert d’abus sexuels, malgré certaines modifications significatives dans le Code pénal.

« Les préjugés selon lesquels les hommes ne tombent pas dans les mains de prédateurs sexuels persistent durement », déplore un collectif de soutien aux victimes.

Le Code pénal japonais avait été révisé il y a plus de cinq ans, en juillet 2017, en remplaçant le terme de « viol » par « relation sexuelle forcée », ce qui a facilité la reconnaissance d’un homme en tant que victime. De même, il n’est plus nécessaire de remplir par soi-même un dossier de plainte, ce qui était alors la seule manière de mener à une inculpation. Cette décision a été prise en tenant compte du fardeau psychologique du plaignant.

Selon l’Agence nationale de la Police, entre 1 300 et 1 400 cas d’abus sexuels sont déclarés chaque année depuis 2018. Parmi eux, entre 50 et 70 concernent des victimes masculines, soit 3 à 5 % du total.

Les collectivités locales tentent également de leur venir en aide en offrant entre autres des services de consultations en ligne, comme ici sur cette page gérée par le gouvernement préfectoral de Fukuoka.
Les collectivités locales tentent également de leur venir en aide en offrant entre autres des services de consultations en ligne, comme ici sur cette page gérée par le gouvernement préfectoral de Fukuoka.

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