Un temple sud-coréen perd le droit de garder une statue bouddhique volée au Japon

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Une haute cour sud-coréenne a cassé le jugement d’un tribunal inférieur qui reconnaissait à un temple sud-coréen le droit de garder en sa possession une statue bouddhique volée au Japon en 2012.

La statue bouddhique en question est désignée bien culturel de la préfecture de Nagasaki.
La statue bouddhique en question est désignée bien culturel de la préfecture de Nagasaki.

Le précieux objet avait été dérobée du temple Kannon-ji, sur l’île de Tsushima (préf. Nagasaki), par un groupe de malfaiteurs sud-coréens. Mais si le gouvernement japonais a demandé à reprendre son bien, il s’est heurté au refus du temple Buseoksa (ville de Yeongju), qui a réclamé le droit de conserver la statue en expliquant qu’elle venait à l’origine de Corée et qu’elle avait été emportée par des pirates japonais au XIVe siècle.

La Haute cour de Daejeon a finalement rejeté cette plainte. Selon elle, la statue a bien été réalisée en Corée, mais il n’y a pas suffisamment de documents prouvant que le temple Buseoksa d’il y a 700 ans est le même que l’édifice actuel. Le juge a également déclaré que la période de prescription de 20 ans pendant laquelle il était possible de réclamer la possession d’un objet était révolue.

Le litige n’est cependant pas terminé : le temple sud-coréen a exprimé son souhait de faire appel de cette décision.

Des représentants du temple Buseoksa après la décision de justice, le 1er février
Des représentants du temple Buseoksa après la décision de justice, le 1er février

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