Promouvoir les discussions en temps de conflit : l’exemple de la Nippon Foundation au Myanmar

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En novembre dernier, à travers la médiation de la Nippon Foundation, l’armée régulière birmane (Tatmadaw) et l’armée de l’Arakan (AA), la principale milice ethnique de l’État de Rakhine, à l’ouest du pays, avait stoppé les hostilités au moment où des aides humanitaires avaient été mises en place. Les deux camps avaient alors établi un système de partage d’informations pendant le cessez-le-feu.

« La situation évolue de manière encore plus positive qu’on ne l’espérait », s’est enthousiasmé Sasakawa Yôhei, le président de la Fondation, qui s’est rendu sur place le 4 février.

« On m’a expliqué que de nombreux problèmes ont pu être résolus grâce aux discussions. J’aimerais promouvoir cette expérience dans d’autres zones de conflit sur la planète. »

Sasakawa Yôhei s'est rendu dans un camp de réfugiés de l'État de Rakhine, à l'ouest du Myanmar, le 4 février.
Sasakawa Yôhei s’est rendu dans un camp de réfugiés de l’État de Rakhine, à l’ouest du Myanmar, le 4 février.

Sasakawa Yôhei est nommé par le gouvernement nippon depuis 2012 comme ambassadeur du Japon pour le bien-être des minorités ethniques du Myanmar. Dernière assistance humanitaire en date, la Nippon Foundation fournira d’ici la fin mars plus de 23 000 couvertures pour les personnes qui ont dû être déplacées à cause des combats dans la région. Elle compte également construire des écoles, des hôpitaux et des logements, et appelle l’armée birmane et celle de l’Arakan à entamer des discussions pour commencer au plus vite les travaux.

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