« Il n’y a eu aucune faille dans la sécurité », affirme le gouvernement après l’attaque qui a ciblé le dirigeant japonais

Politique

Le gouvernement japonais a affirmé qu’il n’y avait pas eu de failles dans le dispositif de sécurité lors de l’attaque à l’engin explosif qui avait ciblé le Premier ministre samedi dernier.

« La police locale était préparée et toutes les mesures nécessaires avaient été prises », s’est exprimé le secrétaire général du Cabinet Matsuno Hirokazu.

Matsuno Hirokazu
Matsuno Hirokazu

Les visites de Kishida Fumio en région dans le cadre de la campagne pour les élections partielles de la Chambre basse ont été programmées « après que tout avait été mis en ordre pour renforcer la protection des hauts dignitaires politiques », a-t-il ajouté.

Certains experts en sécurité pointent cependant le fait qu’aucune fouille n’a été effectuée sur les spectateurs avant le discours du dirigeant.

Le principal suspect, Kimura Ryûji, a été arrêté sur place sans opposer de résistance. Il tenait une autre bombe dans la main et un couteau a également été retrouvé dans son sac. Une perquisition à son domicile le lendemain a mis en évidence la présence de poudre à canon, mais l’homme de 24 ans a décidé de garder le silence pour l’instant.

Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre Abe Shinzô en juillet dernier pendant un discours électoral à Nara et cette nouvelle attaque armée envers son successeur, des voix s’élèvent pour faire part de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité lors de la tenue du sommet du G7 à Hiroshima du 19 au 21 mai prochain.

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