Affaire Johnny Kitagawa : près de la moitié des entreprises collaborant avec les idoles veulent couper les liens

Société

Une enquête menée par Teikoku Databank a montré que 32 des 65 des entreprises ou groupes japonais collaborant dans un cadre promotionnel avec des artistes de la grande agence d’idoles masculines Johnny & Associates ont rompu leur contrat depuis les révélations d’abus sexuels commis par son ancien président Johnny Kitagawa, décédé il y a quatre ans.

Plus précisément, 17 ont suspendu la diffusion de publicité où apparaissent des membres de l’agence musicale, et 15 ont déclaré qu’elles ne renouvelleraient pas leur contrat. Citons entre autres Asahi Group (collaborant avec Okada Jun’ichi), Suntory (Matsumura Hokuto), Nissan et McDonald’s Japan (toutes deux travaillant avec Kimura Takuya), mais aussi le département promotionnel de la préfecture de Fukushima (le boys band Tokio) et le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche (Jôshima Shigeru).

Johnny’s a tenu une conférence de presse au début du mois pour demander pardon aux victimes et annoncer le remplacement de sa présidente Julie Fujishima.

(Pour en savoir sur les détails de cette affaire, voir notre article : Scandale sexuel dans le monde de la J-Pop : la BBC aide à lever les tabous)

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