Cimetière de déchets nucléaires : le maire de Tsushima refuse la première inspection

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Le maire de Tsushima, dans la préfecture de Nagasaki, a fait savoir qu’il n’accepterait pas que l’on mène une enquête dans sa ville afin de déterminer si celle-ci était éligible ou non à en faire le site d’enfouissement des déchets nucléaires.

Hitakatsu Naoki s’est ainsi opposé pleinement à la pétition de l’assemblée locale qui lui demandait de réfléchir à la mise en place d’une toute première inspection. Ce document avait été signé à la majorité par des membres de l’industrie locale du bâtiment, incluant l’association préfectorale des sociétés du BTP de Nagasaki.

« J’ai jugé que les discussions avec les habitants n’ont pas été suffisantes. Et c’est un sérieux risque qui est pris sur la détérioration de l’image touristique et de la réputation des entreprises locales de la pêche », a déclaré le maire.

Certains se désolent de ces propos car le gouvernement avait promis une subvention de deux milliards de yens (13 millions d’euros) aux municipalités qui accepteraient le projet de dépôt de déchets nucléaires sur leur terrain.

« J’aimerais approfondir le dialogue avec les résidents de ma commune », a-t-il dit.

Le maire Hitakatsu Naoki le 27 septembre
Le maire Hitakatsu Naoki le 27 septembre

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