Des habitants de Gaza mécontents de la suspension des aides du Japon et d’autres pays à l’UNRWA

Politique International

Des habitants de la Bande de Gaza ont exprimé à des médias japonais leur mécontentement et leur déception après la décision du Japon et d’autres pays de suspendre leur aide à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Il se trouve que 12 employés de cette organisation sont soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre dernier contre Israël. Les Nations Unies en ont déjà licencié 9 et poursuivent leurs investigations.

Après les révélations de cette affaire, les États-Unis ont déclaré le 26 janvier qu’ils stoppaient pour l’instant leur assistance financière à l’UNRWA tant que celle-ci n’aura pas pris des mesures appropriées. Ils ont été suivis par le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et une dizaine d’autres pays.

« Deux millions de civils palestiniens dépendent quotidiennement de l’aide de l’UNWRA pour survivre, mais le montant des fonds actuels ne permet pas de leur assurer un soutien correct durant le mois de février », a déploré le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Gutteres.

« Le Japon est-il aussi devenu l’un de ceux qui veulent se débarrasser de nous ? », a dit un habitant de Gaza à l’agence de presse japonaise Jiji. « Même s’il y a des personnes de l’UNRWA qui ont fauté, ce n’est pas juste de nous punir tous », a regretté un autre Palestinien.

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