Un Chinois suspecté de vandalisme au sanctuaire Yasukuni, Tokyo prévient Pékin

Société

Le gouvernement japonais a exprimé ses inquiétudes à la Chine depuis qu’une vidéo montrant un acte de vandalisme commis au sanctuaire Yasukuni de Tokyo circule sur les réseaux sociaux chinois.

Un Chinois est suspecté d’avoir taggué le mot « toilettes » en anglais sur l’un des piliers en pierre de l’édifice la semaine dernière. Sur la vidéo, il se mimait également en train d’uriner dessus.

« Nous ne pouvons accepter la diffusion d’un tel contenu qui approuve et encourage des attitudes de ce type », a dit la ministre des Affaires étrangères Kamikawa Yôko. Le Japon a également pressé la Chine de demander à ses citoyens de se comporter calmement et de respecter les lois et ordonnances lorqu’ils visitent l’Archipel.

Yasukuni fait polémique parce qu’il rend hommage aux soldats morts pour le pays, parmi lesquels se trouvent des criminels de classe A. Ces derniers avaient été accusés de crime contre la paix lors du procès de Tokyo mené par le Tribunal militaire international après la Seconde Guerre mondiale. La Chine ou la Corée du Sud considèrent que l’existence même de ce sanctuaire shintô est une provocation, car ils avaient lourdement subi les conséquences du militarisme nippon.

(Voir également notre article : Le sanctuaire Yasukuni et les criminels de guerre)

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