Le Japon donne son feu vert pour l’abattage des ours qui pénètrent dans les zones urbaines

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Le gouvernement japonais a adopté vendredi un projet d’amendement visant à permettre aux municipalités locales de donner leur feu vert à l’abattage d’ours sauvages dans les zones urbaines.

En réponse à une série d’attaques perpétrées par ces « ours urbains », l’exécutif entend mettre en œuvre la loi révisée sur la protection et la gestion de la faune sauvage d’ici à l’automne, la période où l’appétit des ours atteint son paroxysme avant leur hibernation.

Selon le projet de loi, les autorités municipales seront autorisées à capturer à l’aide d’armes à feu les animaux qui sont fortement susceptibles de causer des blessures, tout en prenant des mesures de sécurité si des ours dangereux pénètrent dans la sphère de la vie quotidienne, y compris dans les transports publics et les parcs. Le gouvernement prend notamment en compte les cas où des chasseurs devront abattre des ours sauvages qui restent dans des bâtiments.

Après l’entrée en vigueur de cette législation, les ours bruns et noirs seront désignés comme « animaux dangereux », au même titre que les sangliers, en vertu d’une ordonnance gouvernementale, ont indiqué des responsables.

Le projet de loi contient également une disposition permettant aux municipalités de solliciter la main-d'œuvre et l’assistance technique des préfectures.

(Voir également notre article : Multiplication des attaques d’ours au Japon : comment coexister avec cet « animal sauvage de proximité » ?)

Deux ours bruns apparus dans la ville de Shari, à Hokkaidô, en octobre 2010.
Deux ours bruns apparus dans la ville de Shari, à Hokkaidô, en octobre 2010.

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