Nissan annonce la fermeture de sept usines et la suppression de 20 000 emplois

Nissan a annoncé mardi la fermeture de sept usines de production et la suppression de 20 000 emplois au Japon et à l’étranger, soit environ 15 % de son effectif total, d’ici l’année fiscale 2027. 

Cette décision prise en raison de la détérioration de son environnement commercial devrait permettre au constructeur automobile de renouer plus rapidement avec la rentabilité.

Nissan a fait savoir qu’il implémenterait de nouvelles mesures de restructuration après une perte nette consolidée de 670,8 milliards de yens pour l’exercice 2024 (avril 2024-mars 2025), atteignant presque son record de 684,3 milliards de yens enregistré au cours de l’exercice 1999.

Lors de l’exercice 2023, le bénéfice net réalisé avait été de 426,6 milliards de yens.

Pour l’exercice 2024, l’entreprise a vu son bénéfice d’exploitation chuter de 87,7 % par rapport à l’année précédente, à 69,7 milliards de yens, pour des ventes de 12 633,2 milliards de yens, en baisse de 0,4 %.

Nissan prévoit de même de réduire le nombre de ses fournisseurs de pièces détachées et autres partenaires commerciaux, et il a annoncé qu’il abandonnait un projet de construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques dans la ville de Kita-Kyûshû (sud-ouest du pays), estimant que ce plan ne serait pas rentable.

Les retards dans le lancement de nouveaux modèles de véhicules ont affecté les ventes de Nissan aux États-Unis et en Chine. En décembre dernier, Nissan avait entamé des négociations avec Honda sur une éventuelle fusion afin d’améliorer sa situation, mais les pourparlers ont échoué moins de deux mois plus tard. (Voir notre article : L’avenir incertain de Nissan après la rupture des négociations avec Honda)

Le PDG de Nissan, Ivan Espinosa, lors d’une conférence de presse au siège de Nissan à Yokohama, le 13 mai.

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