Le Japon introduit un unique type d’emprisonnement, centré sur la prévention de la récidive
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Depuis le 1er juin 2025, le Japon a unifié l’emprisonnement avec travaux obligatoires (chôeki-kei) et l’emprisonnement sans travaux obligatoires (kinko-kei), créant ainsi le premier nouveau type de peine (appelé kôkin-kei) depuis l’établissement du Code pénal en 1907.
Cette réforme a pour objectif de réduire le taux de récidive en mettant l’accent sur la réhabilitation et la réinsertion sociale plutôt que sur la punition elle-même. Il s’agit de fournir aux prisonniers un traitement plus souple en combinant le travail en prison, qui n’est désormais plus obligatoire, et l’éducation.
Selon le Livre blanc sur la criminalité, le taux de récidive au Japon était de 47 % en 2023. Les récidivistes représentaient environ la moitié des personnes ayant fait l’objet de mesures policières au cours des dernières années.
La peine d’emprisonnement assortie d’un travail carcéral obligatoire posait problème car les détenus avaient parfois du mal à trouver assez de temps pour suivre des cours de réinsertion et de prévention de la récidive.
Les individus condamnés avant ce nouveau régime y seront progressivement intégrés.

Une cellule de prison du centre de détention de Kumamoto
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