Explosion à Tokyo : la bonbonne de gaz aurait été inspectée la dernière fois en 1964

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Les inscriptions sur la bonbonne de gaz retrouvée après l’explosion sur un chantier de construction de Tokyo la semaine dernière ont indiqué que celle-ci avait été inspectée pour la dernière fois il y a près de soixante ans.

Puisque le lieu de l’accident avait été un parking pavé pendant une quarantaine d’années, un expert suspecte que « la bonbonne avait été abandonnée illégalement il y a bien longtemps ».

L’explosion s’est produite vers 9 h 30 mardi 27 mai. Du gaz acétylène, utilisé pour le soudage et le découpage des métaux, s’est échappé du sol et s’est enflammé lorsqu’un tuyau a été enfoncé pour renforcer le sol en vue de la construction de nouveaux logements. Dix personnes, dont des ouvriers et des habitants, ont été légèrement blessées et les murs de 38 bâtiments situés dans un rayon de 120 mètres ont été endommagés.

La police métropolitaine de Tokyo a retrouvé une bouteille de gaz d’environ 100 centimètres de long, enfouie à une cinquantaine de centimètres de profondeur. Les inscriptions indiquaient qu’elle avait été examinée une dernière fois en novembre 1964, suggérant ainsi qu’elle était restée sous terre pendant des décennies. La partie centrale de la bouteille étant percée d’un trou de 6 centimètres. Les autorités pensent qu’une étincelle a enflammé le gaz qui s’échappait de la bouteille endommagée lors des travaux de forage sur le site.

Le gaz acétylène, utilisé principalement sur les chantiers de construction et dans les usines, est inflammable. La loi japonaise sur la sécurité des gaz à haute pression exige qu’il soit stocké dans des zones bien ventilées et à des températures inférieures à 40 degrés Celsius.

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