Le gouvernement donne des directives sur l’abattage des ours dans les zones urbaines

Société Environnement

Dans un contexte où les attaques d’ours sur la population sont de plus en plus fréquentes en automne, le ministère de l’Environnement a annoncé mardi des lignes directrices énumérant les conditions et les procédures à suivre pour autoriser à tirer sur les ours et d’autres animaux sauvages dans les zones urbaines.

Cette initiative a été annoncée en amont de l’entrée en vigueur, le 1er septembre prochain, de la loi révisée sur la protection et la gestion de la faune sauvage, qui autorise l’utilisation d’armes à feu sur la base des décisions des autorités municipales. Selon cette législation, les ours bruns et noirs seront désignés comme « animaux dangereux », au même titre que les sangliers.

En collaboration avec la police locale, les chasseurs seront autorisés à capturer ou neutraliser les animaux qui sont fortement susceptibles de causer des blessures, tout en prenant des mesures de sécurité si des ours dangereux pénètrent dans la sphère de la vie quotidienne, y compris dans les transports publics et les parcs. Le gouvernement prend notamment en compte les cas où des chasseurs devront abattre des ours sauvages qui restent dans des bâtiments.

Les lignes directrices soulignent également la nécessité de prendre des mesures globales, telles que le renforcement des études sur l’habitat des ours et la gestion des populations.

(Voir également notre article : Multiplication des attaques d’ours au Japon : comment coexister avec cet « animal sauvage de proximité » ?)

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