Conducteurs étrangers : le permis japonais deviendra plus difficile à obtenir

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Dans un contexte où le Japon fait depuis quelque temps face à une série d’accidents provoqués par des conducteurs étrangers, l’Agence nationale de la police a publié jeudi une proposition de révision de la loi sur la circulation routière, qui obligera les étrangers à présenter leur certificat de résidence lorsqu’ils effectuent leur demande de conversion du permis de conduire de leur pays en permis japonais.

Une fois que cette proposition sera approuvée, les visiteurs internationaux de courte durée, dont les touristes, ne pourront plus changer leur permis en permis japonais. Actuellement en effet, il est possible de demander un permis japonais en soumettant un passeport et une « preuve de séjour temporaire » indiquant l’adresse d’un hôtel ou de la maison d’une connaissance comme lieu d’habitation.

Par ailleurs, l’examen de conversion de son permis sera rendu plus difficile : les candidats devront répondre correctement à 90 % des 50 questions données au sujet des règles de conduite sur l’Archipel. Actuellement, il s’agit d’un test à choix multiples, que l’on passe avec succès avec 7 réponses valides sur 10. Plus de 90 % des candidats réussissent ce test, qui est jugé « trop simple ».

La révision de la législation entrera en vigueur à partir du 1er octobre prochain, après une période de consultation publique.

Le système de conversion du permis de conduire, introduit en 1933, a été principalement utilisé par les citoyens japonais vivant à l’étranger lorsqu’ils rentraient temporairement dans leur pays.

Les visiteurs munis d’un permis de conduire international, qui a été émis par un État signataire de la Convention de Genève sur la circulation routière, seront toujours autorisés à conduire au Japon.

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