Un Japonais condamné à trois ans et demi de prison pour espionnage en Chine
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Un tribunal chinois a condamné mercredi un ressortissant japonais à trois ans et six mois de prison pour espionnage.
L’employé du fabricant nippon de médicaments Astellas Pharma, âgé d’une soixantaine d’années, a été arrêté par les autorités en mars 2023, peu avant son départ pour le Japon à la fin de sa mission en Chine. Il a été inculpé en août 2024, et la première audience de son procès s’est tenue trois mois plus tard.
L’ambassadeur du Japon en Chine, Kanasugi Kenji, et d’autres représentants de l’ambassade du Japon à Pékin étaient présents lors de l’audience de mercredi, qui n’a duré que 15 minutes.
Le mis en cause n’a pas fait de déclaration. Le verdict a été traduit en japonais et l’homme l’a écouté avec une apparente sérénité. Kanesugi n’a pas révélé le contenu des activités d’espionnage reconnues dans le jugement, affirmant que c’était par respect pour les propres souhaits de l’accusé.
« Il est extrêmement regrettable qu’une condamnation ait été prononcée. Nous continuerons à demander fermement sa libération anticipée et à lui apporter tout le soutien possible » a déclaré l’ambassadeur.
Le gouvernement japonais a demandé à plusieurs reprises à Pékin de libérer le ressortissant lors de réunions bilatérales de haut niveau, notamment lors de sommets et de réunions entre les ministres des Affaires étrangères.
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