L’activiste anti-chasse à la baleine Paul Watson est retiré de la notice rouge d’Interpol
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Interpol a annoncé mardi le retrait de Paul Watson, le fondateur du groupe de lutte contre la chasse à la baleine Sea Shepherd, de sa notice rouge indiquant les personnes recherchées.
L’organisation a expliqué sa décision notamment par le fait que le Danemark refusait d’extrader l’activiste écologiste de 74 ans vers le Japon.
Les garde-côtes japonais avaient obtenu un mandat d’arrêt international à l’encontre de Watson car ils l’accusaient d’avoir causé des blessures et entravé par la force les activités d’un baleinier japonais dans l’océan Antarctique en 2010. Il avait été appréhendé au Groenland en juillet de l’année dernière et détenu en attendant une décision d’extradition du Danemark, qui choisira finalement de le libérer malgré les exigences de Tokyo. Le ministère danois de la Justice avait dit en effet qu’il prenait en compte le temps passé en détention et que les faits dont il était accusé remontaient à plus de 14 ans.
Après sa libération, la Commission de contrôle des fichiers d’Interpol, qui supervise le traitement des informations personnelles, a suspendu Watson de la liste des personnes recherchées, à sa demande. Par la suite, il a été décidé de le retirer définitivement de la liste. Le mandat d’arrêt émis par le Japon est toutefois toujours en vigueur.
Créée en 1977, Sea Shepherd est connue pour son activisme violent, consistant entre autres à éperonner des baleiniers depuis des petites embarcations et à y lancer des produits chimiques nocifs.
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