Les policiers japonais seront munis de caméras portatives, à titre d’essai
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L’Agence nationale de la police japonaise (NPA) a dit jeudi qu’elle munira ses agents de caméras portatives, à titre d’essai, à partir de la fin du mois d’août. Celles-ci seront fixées sur la poitrine des uniformes ou sur les casques, et ne seront employées qu’à l’extérieur ou dans des lieux fréquentés par des personnes anonymes. Leur utilisation sera signalée par des lumières, des sceaux ou des brassards.
Les images, conservées au poste de police, seront exploitées pour vérifier si les gardiens de la paix gèrent les incidents de manière appropriée. Si une plainte est déposée par la partie concernée lors d’une enquête de service ou d’une opération de répression, les images serviront de support de vérification des faits. Si une infraction pénale est filmée, les images seront également utilisées pour l’enquête. Les séquences non utilisées sont effacées au bout d’environ trois mois.
Pendant ce test, 39 caméras portables au total seront fournies pendant trois mois à des agents de la sécurité locale à Tokyo, à Osaka et à Fukuoka. Leurs activités, depuis leur départ jusqu’à leur retour au poste de police ou au commissariat, y compris les patrouilles et les interrogatoires, seront enregistrées.
D’autres caméras portatives seront données aux agents de la circulation et aux agents de la sécurité privée dans d’autres préfectures. L’essai durera respectivement six mois et un an.
Pour des raisons de protection de la vie privée, les caméras seront éteintes lorsque les agents visiteront des maisons privées ou intéragiront avec des personnes venues rapporter des dommages subis.
Si les résultats de l’essai sont concluants, le NPA envisage d’introduire ce système à l’échelle nationale en 2027.
[Copyright The Jiji Press, Ltd.]
