Après une motion de censure, une maire ayant menti sur son profil universitaire dissout l’assemblée municipale

Politique

Takubo Maki, la maire d’Itô, dans la préfecture de Shizuoka, a dissous mercredi l’assemblée municipale de la ville après que celle-ci a adopté une motion de censure à son encontre à la suite de mensonges au sujet de son profil académique.

Élue en mai dernier pour la première fois, la femme de 55 ans avait avoué qu’elle avait été expulsée de l’Université Tôyô (à Tokyo), un établissement privé, alors qu’elle avait auparavant affirmé qu’elle en était sortie diplômée.

En vertu d’une disposition de la loi sur l’autonomie locale, la maire disposait de 10 jours pour décider de démissionner ou de dissoudre l’assemblée. La motion de censure ayant été adoptée le 1er septembre, la date limite pour prendre sa décision était fixée à jeudi cette semaine.

Si une nouvelle motion de censure est adoptée à l’issue des élections municipales, qui doivent avoir lieu dans les 40 jours suivant la dissolution, la maire perdra son poste.

« J’ai pensé que nous devions demander l’avis des citoyens, étant donné que les délibérations de l’assemblée, cruciales pour la vie des gens, avaient été abandonnées », a-t-elle déclaré.

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