Sept personnes tuées par des ours au Japon depuis avril

Société Environnement

Le ministère de l’Environnement a fait savoir mercredi que sept décès liés à des attaques d’ours ont été enregistrés jusqu’à présent au cours de l’exercice 2025, qui a débuté en avril, Il s’agit du chiffre le plus élevé depuis le début de ces statistiques en 2006.

La plupart des cas concernent les régions du nord-est et la préfecture septentrionale de Hokkaidô. Plus précisément, deux décès ont été signalés à Hokkaidô et deux à Iwate, ainsi qu’un dans chacune des préfectures de Miyagi et d’Akita, et un dans la préfecture de Nagano.

Le dernier décès remonte au 8 octobre, où un corps mutilé par un ours a été retrouvé dans la ville de Kitakami.

Entre avril et septembre de cette année, 99 incidents impliquant des blessures causées par des ours ont été recensés, touchant 108 personnes, ce qui représente le pire bilan jamais enregistré à ce jour.

Étant donné que les ours deviennent plus actifs à l’automne avant leur hibernation, le ministère a exhorté le public à rester vigilant, avertissant que les prévisions d’une faible récolte de noix de hêtre dans les régions du nord-est pourraient pousser davantage d’ours vers les zones résidentielles.

Depuis le 1er septembre dernier, la loi révisée sur la protection et la gestion de la faune sauvage autorise l’utilisation d’armes à feu sur les ours. Les ours bruns et noirs sont désormais désignés comme « animaux dangereux », au même titre que les sangliers.

En collaboration avec la police locale, les chasseurs peuvent capturer ou neutraliser les animaux qui sont fortement susceptibles de causer des blessures, tout en prenant des mesures de sécurité si des ours dangereux pénètrent dans la sphère de la vie quotidienne, y compris dans les transports publics et les parcs.

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