Kidnappings de citoyens japonais par la Corée du Nord : Takaichi veut trouver une issue avec Trump
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La Première ministre Takaichi Sanae a rencontré jeudi les familles de Japonais enlevés en Corée du Nord il y a plusieurs décennies, et elle s’est engagée à solliciter le soutien du président Donald Trump pour résoudre cette question.
La nouvelle dirigeante du pays devrait tenir un sommet avec Trump mardi prochain, lors de la visite de ce dernier sur l’Archipel qui débutera lundi. Une rencontre avec les proches des victimes kidnappées est également en cours d’organisation.
« Nous ne manquerons aucune occasion » pour trouver une solution, a souligné Takaichi.
« Les efforts proactifs du Japon sont primordiaux », a-t-elle également dit, ajoutant qu’elle était « prête » à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
En réponse, Yokota Takuya, chef d’un groupe de familles de victimes d’enlèvements, a demandé la reprise des pourparlers à haut niveau directement supervisés par le Première ministre en vue d’un sommet Japon-Corée du Nord.
Bien que l’enlèvement de citoyens japonais par la Corée du Nord soit l’une des questions les plus importantes de la politique étrangère du Japon depuis plus de 20 ans, aucun progrès n’a été réalisé. Le nombre de kidnappés officiellement reconnus par le gouvernement japonais est de 17, et le nombre de personnes portées disparues dont l’enlèvement ne peut être exclu est supérieur à 800. Les pourparlers au sommet entre le Japon et la Corée du Nord en 2002 ont abouti au retour de cinq victimes, mais les négociations sont dans l’impasse depuis lors. Avec le vieillissement des victimes et de leurs familles, le temps presse pour trouver une issue.
(Lire aussi : Les 17 Japonais officiellement enlevés par la Corée du Nord)

Yokota Sakie, la mère de Yokota Megumi, enlevée le 15 novembre 1977, est aujourd’hui âgée de 89 ans.
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