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Le koseki, le registre familial japonais

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Le koseki, le registre familial japonais, contient des informations sur les citoyens japonais et leurs foyers, et constitue donc une preuve d’identité au même titre que d’autres documents tels que l’acte de naissance dans certains pays.

Une preuve d’identité

Au Japon, les informations concernant la naissance, le mariage, le décès et d’autres événements majeurs de la vie des citoyens sont enregistrées dans le koseki, le registre familial. Les couples mariés — tenus par la loi japonaise de porter le même nom de famille — ainsi que leurs enfants célibataires y figurent ensemble. Le koseki fait office de preuve d’identité, à la manière des actes de naissance dans d’autres pays. Lorsqu’un événement important survient, comme la naissance d’un enfant, les citoyens doivent en informer les autorités afin que leur registre soit mis à jour.

Chaque koseki est rattaché à un honseki, c’est-à-dire une adresse officielle correspondant au domicile ou à la résidence légale de la personne concernée. Cette adresse détermine la municipalité chargée de conserver le registre. Il n’est toutefois pas nécessaire d’habiter réellement à cet endroit, et il est possible de modifier son honseki, par exemple lors d’un mariage ou de la création d’un nouveau foyer.

Les étrangers résidant au Japon ne possèdent pas de koseki. Même s’ils épousent un citoyen japonais, ils ne sont pas officiellement inscrits dans le registre familial tant qu’ils conservent leur nationalité d’origine. Leur nom peut néanmoins apparaître en annotation dans le koseki de leur conjoint japonais. Quant aux enfants issus d’un mariage mixte, ils peuvent être ajoutés au registre du parent japonais, à condition d’obtenir la nationalité japonaise et de présenter les documents nécessaires.

(Photo de titre : Pixta)

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