L’avenir des étudiants étrangers au Japon après la crise sanitaire

Éducation International

La mise en place de contrôles stricts aux frontières en raison de la pandémie de Covid-19 a entraîné une baisse considérable du nombre d’étudiants étrangers au Japon. Ainsi, l’apprentissage en ligne s’est peu à peu répandu, amenant un grand nombre à s’interroger sur l’utilité même d’étudier à l’étranger. Dans cet article, la professeure Satô Yuriko explore les différents moyens de redorer l’image des études au Japon aux yeux des étudiants et de les faire revenir dans l’Archipel après la crise sanitaire.

Un coup dur pour les étudiants étrangers comme pour les établissements scolaires

Les étudiants étrangers sont des investissements précieux pour l’avenir d’un pays. Ce sont eux les ressources humaines qualifiées de demain, essentielles à une société fondée sur la connaissance. Ce sont également eux les futures sources vitales du soft power. Et les pays du monde entier l’ont bien compris. Ils multiplient les initiatives pour attirer les étudiants étrangers sur leur sol.

Le Japon ne fait pas exception. Depuis une dizaine d’années, le gouvernement s’efforce d’attirer davantage d’étudiants. L’objectif était de faire passer le nombre d’étudiants étrangers de 120 000 à 300 000 entre 2008 et 2020.

Mais le renforcement des contrôles aux frontières et la limitation du nombre de personnes étrangères autorisées à entrer dans le pays pendant la pandémie de coronavirus ont complètement redistribué les cartes. Fin 2021, près de 150 000 étudiants étrangers, ou du moins, qui auraient dû le devenir, étaient toujours dans l’expectative ; pourtant titulaires d’un visa, ils ne pouvaient pas entrer sur le territoire japonais. Les écoles d’apprentissage du japonais ont lourdement pâti de ces restrictions. Selon une étude menée en 2022 par une association regroupant six grandes organisations d’enseignement du japonais, 25 % des établissements interrogés risquaient de devoir fermer leurs portes dans les trois mois si la situation ne s’améliorait pas.

Depuis l’assouplissement partiel des restrictions en mars dernier, les écoles de langue japonaise multiplient les initiatives pour attirer à nouveau des étudiants. Seulement, un grand nombre d’établissements n’ayant eu d’autre choix que de se séparer de certains de leurs professeurs, il faudra un certain temps pour qu’ils puissent retrouver leurs pleines capacités de fonctionnement. Par ailleurs, nombreux sont les étudiants qui ont abandonné jusqu’à l’idée de venir étudier au Japon et ont opté pour un cursus dans d’autres pays. Une chose est sûre : retrouver des niveaux d’inscription antérieurs à la pandémie prendra du temps.

Dans un an ou deux, cette chute du nombre d’étudiants dans les écoles de japonais se traduira probablement par une chute du nombre d’étudiants étrangers dans les universités et les écoles supérieures et professionnelles. Selon le Rapport sur l’enquête de base sur les écoles pour 2019, rendu public par le ministère de l’Éducation, des Sports, de la Culture, des Sciences et de la Technologie (MEXT), les étudiants étrangers représentaient à peine 3,4 % du nombre total d’étudiants dans les universités de premier cycle, et 20,7 % dans les écoles supérieures. La même année, ils représentaient au moins la moitié des effectifs dans 195 écoles professionnelles au Japon. Grâce à ces chiffes, il est aisé de comprendre que certaines écoles professionnelles et supérieures n’ont pas survécu à la crise sanitaire.

La situation n’était pas idéale non plus pour les étudiants étrangers installés au Japon avant la pandémie. Bon nombre d’entre eux ont dû revoir leurs projets d’études supérieures, les secteurs auxquels ils aspiraient ayant revu à la baisse leurs effectifs de recrutement.

Selon une enquête de Disco, une importante société de recrutement, en 2021, la proportion d’étudiants japonais diplômés qui avaient reçu des offres d’emploi était en baisse de 7,5 % par rapport à l’année précédente. La situation n’était pas meilleure chez les étudiants étrangers, bien au contraire, dont le nombre avait chuté de 22,4 %. Selon une enquête de l’Organisation japonaise des services aux étudiants sur les parcours professionnels des diplômés, 31,1 % des étudiants internationaux diplômés ont trouvé un emploi au Japon en 2020, contre 36,9 % l’année précédente. La raison : de nombreux étudiants souhaitaient trouver un emploi dans l’hôtellerie et le tourisme, deux secteurs particulièrement touchés par la pandémie.

Dans un contexte de rapide déclin du nombre de personnes en âge de travailler, en 2016, la Stratégie de revitalisation du Japon s’est fixée pour objectif que 50 % d’étudiants étrangers diplômés trouveraient un emploi, voyant en eux un précieux vivier de ressources internationales. La chute du nombre d’étudiants étrangers, qu’ils trouvent un emploi ou non, risque de se ressentir dans différents domaines, empêchant certaines entreprises de s’implanter au-delà des frontières de l’Archipel et de développer leurs produits sur les marchés étrangers. Ainsi, il devient non seulement plus difficile d’attirer de nouveaux touristes, mais le pays se retrouve également dans une situation de pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs tels que les soins infirmiers.

Trouver un équilibre entre les cours en ligne et les expériences en présentiel

L’apprentissage en ligne s’est considérablement développé pendant la pandémie, allant jusqu’à redéfinir le concept même d’études à l’étranger. Les frontières du pays étant fermées, le projet Apprentissage international en ligne collectif, initié en 2006 par l’université d’État de New York, s’est généralisé au Japon. Même depuis l’assouplissement des restrictions, les outils en ligne restent utiles pour les sessions d’orientation et le suivi des entretiens. Les universités au Japon comme dans les pays d’origine des étudiants ont de plus en plus recours à de tels outils avant et après leur venue.

Les cours en ligne ouverts à grande échelle (Massive Open Online Courses ou MOOC) rencontrent un grand succès. En 2021, 950 universités proposaient pas moins de 20 000 cours et séminaires à un total cumulé de quelque 220 millions d’étudiants dans le monde.

On connaît maintenant mieux le potentiel de l’enseignement en ligne, de sorte qu’il est plus facile de savoir comment l’appliquer à des programmes d’« études à l’étranger » virtuels. Aux Pays-Bas, l’Université de technologie de Delft s’est associée avec 11 autres universités du monde entier et propose 16 cours MOOC permettant l’obtention de crédits réciproques reconnus par tous les établissements participants.

Les crédits et les qualifications obtenus en participant aux cours en ligne de ce type sont appelés « micro-crédits ». Les établissements qui donnent ces crédits sont de plus en plus nombreux à émettre des « badges », attestant qu’un étudiant a terminé un cours, permettant aux étudiants mais également aux universités et aux employeurs de garder une trace de l’apprentissage effectué en ligne. L’enseignement en ligne se prête particulièrement bien aux cours dits magistraux, de transmission de connaissances.

Mais alors qu’apportent réellement les programmes d’études à l’étranger en présentiel aux étudiants ?

Selon l’étude Global Student Experience, menée en 2021 par i-graduate, la plus importante société de sondage au monde dans le milieu estudiantin, le premier facteur influençant les étudiants étrangers dans le choix de leur établissement scolaire est « l’impact sur la carrière future ». Des facteurs tels que « l’utilité des études pour trouver un bon poste » et « la disponibilité de l’expérience et des stages professionnels » étaient également importants pour déterminer si les étudiants recommandaient un pays à d’autres étudiants plus jeunes qui avaient sollicité leurs conseils.

Selon une étude sur les étudiants étrangers financée par des fonds privés et menée en 2019 par l’Organisation japonaise des services estudiantins, leur principal objectif serait « l’obtention d’un diplôme ou d’une autre qualification ». Viendraient ensuite, et seulement ensuite, « trouver un travail au Japon » et « acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour un emploi ». Pour ce qui est du choix du Japon comme lieu d’étude, la raison la plus fréquemment donnée était « intérêt pour la société japonaise et la vie au Japon », « désir d’étudier la langue et la culture japonaises » et « possibilités d’apprentissage et de recherche attrayantes dans les universités et établissements d’enseignement japonais ».

On comprend alors clairement que pour rendre les études au Japon attractives au plus grand nombre, il est nécessaire de répondre aux attentes des étudiants internationaux en termes d’apprentissage ; davantage d’enseignement et de stages pratiques, un apprentissage immersif sur le terrain de la société, de la culture et même de la langue japonaise, et des opportunités d’acquisition de connaissances et de recherche propres au Japon, peu communes en dehors des frontières de l’Archipel.

Les limites de l’apprentissage à distance

Nombre des compétences recherchées par les employeurs chez les étudiants étrangers sont plus difficiles à acquérir dans le cas d’un apprentissage en ligne. Il s’agit notamment de la langue japonaise en elle-même, et des capacités de communication, d’assimilation et de travail d’équipe. C’est pourquoi, les entreprises et les communautés doivent d’autant plus se rapprocher afin de continuer à offrir aux étudiants étrangers de réelles expériences dans un Japon authentique.

Au Japon, les entreprises manufacturières excellent dans le suriawase, un processus traditionnel de développement qui met en valeur l’harmonie entre le producteur et le fournisseur. Une grande partie de ce savoir-faire prend la forme de connaissances tacites qui ne peuvent être partagées que par le biais de relations de longue date entre êtres humains. Les connaissances tacites sont typiques du style de communication japonais, qui a tendance à faire la part belle au contexte plutôt qu’à la langue en elle-même. Ces connaissances peuvent également se retrouver dans la culture de nombreuses organisations au Japon, et dans les liens que les êtres humains nouent entre eux. Pour qu’ils puissent trouver un travail au Japon et réussir dans leur vie professionnelle, il est indispensable de donner aux étudiants étrangers les moyens d’acquérir ce type de connaissances.

Pour certains analystes, l’éducation informelle, englobant les stages et les activités extrascolaires, peut favoriser les occasions d’acquérir ces connaissances tacites. Il s’agira notamment de relier les entreprises et les communautés locales afin de multiplier les opportunités d’apprentissage pratique et les échanges avec les étudiants japonais. Dans l’Archipel, de nombreux stages ne durent qu’un jour mais pour le professeur Kumon Takashi de l’Université d’Asie à Tokyo, il est nécessaire de proposer aux étudiants étrangers davantage de stages à moyen et à long terme. Des opportunités d’apprentissage plus longues, tout en continuant à proposer des échanges et des formations à court terme comme base, sont indispensables pour améliorer la compréhension des connaissances tacites des étudiants internationaux.

Il est également important pour le gouvernement comme pour les collectivités locales de faire davantage pour soutenir et coordonner la collaboration entre les entreprises et les écoles. Un programme de développement de carrière piloté par le gouvernement aide les étudiants dans leur recherche d’emploi, en collaboration avec les entreprises et les collectivités locales. C’est ainsi qu’à ce jour, un total de 15 programmes ont été choisis pour mener ses efforts. Par exemple, depuis 2018, la préfecture d’Aichi dirige un projet visant à encourager les étudiants étrangers à s’installer et à travailler dans la région. Elle organise des échanges, propose des stages qui rapprochent les étudiants et les entreprises, afin de construire un réseau plus fort entre les étudiants étrangers qui sont rentrés dans leur pays et les entreprises régionales désireuses de s’implanter au-delà des frontières de l’Archipel.

Combiner travail et études : l’exemple de l’Allemagne

Depuis 2011, le nombre de personnes au Japon originaires de pays qui n’utilisent pas les idéogrammes kanji a rapidement augmenté. Il s’agit notamment de pays asiatiques tels que le Vietnam ou encore le Népal. Un grand nombre de ces étudiants travaillaient à temps partiel en plus de leurs études. Ces pays sont parmi les plus pauvres en Asie, avec des revenus moyens extrêmement faibles. Pour ces jeunes étudiants, les frais de scolarité au Japon coûtent plusieurs fois un salaire moyen dans leur pays d’origine. La loi japonaise autorise les étudiants étrangers titulaires d’un visa étudiant à travailler jusqu’à 28 heures par semaine, un chiffre supérieur au nombre d’heures de travail autorisé dans la plupart des pays les plus fréquemment choisis pour des études à l’étranger. Et il est probable que ce facteur joue un rôle non négligeable dans le choix de leur destination.

Depuis la récente introduction d’un nouveau visa de Travailleur qualifié spécifié (tokutei ginô), en anglais Specified Skilled Worker (SSW), qui permet à des travailleurs peu qualifiés de séjourner au Japon s’ils sont titulaires d’un visa de travail, les contrôles effectués par l’Agence des services de l’immigration sur les étudiants internationaux sont plus stricts. Ceux qui travaillent plus de 28 heures par semaine se voient souvent dans l’impossibilité de prolonger leur visa. En outre, le fait que de nombreux étudiants aient perdu leur travail à temps partiel en raison de la pandémie de coronavirus rend leur situation économique encore plus difficile.

Selon une étude menée en 2010 par la fondation internationale locale auprès des étudiants étrangers dans la préfecture de Kanagawa, 63 % des étudiants ont confié que la pandémie avait eu un impact sur leur travail à temps partiel (20 % ont perdu leur emploi, 16 % se sont temporairement retrouvés sans emploi pour cause de fermeture et 27 % ont vu leur temps de travail réduit). Au moins 75 % ont dit être dans une situation financière difficile. Selon une étude menée la même année par l’Association népalaise pour les résidents étrangers auprès d’étudiants originaires du Népal, 87 % d’entre eux ont déclaré que la crise sanitaire avait eu un impact négatif sur leur situation professionnelle et 93 % qu’ils avaient eu des difficultés financières.

Le seul moyen de rendre les étudiants moins dépendants de leur travail à temps partiel et de former des ressources humaines avec différents types de compétences recherchés par les entreprises est un enseignement plus axé sur la pratique, grâce à une collaboration accrue avec les entreprises. Par exemple, en Allemagne, des universités de sciences appliquées proposent une éducation hybride combinant expérience professionnelle et cours en présentiel. Les étudiants signent un contrat d’apprentissage professionnel avec une entreprise, et tout en étant rémunéré pour leur travail dans cette entreprise, alternent entre formation sur le terrain et cours magistraux sur des matières à l’université, en rapport avec les thèmes abordés dans l’entreprise. Ces écoles rencontrent un grand succès auprès des entreprises qui souhaitent recruter des étudiants étrangers, avec une bonne compréhension de leur travail, comme des étudiants eux-mêmes, avides d’améliorer leurs opportunités d’emploi. Entre 2007 et 2018, le nombre d’étudiants inscrits dans ces écoles a été multiplié par quatre. Le Japon, en tant que pays également, devrait faire davantage pour augmenter le nombre d’opportunités de formation pratique dans des écoles techniques spécialisées, où 29 % des étudiants étrangers étaient inscrits en 2021, et pour proposer des formations sur le terrain, partiellement ou totalement, financées par des entreprises.

Deux modèles viables dans les années à venir

Comme je l’ai écrit dans cet article, pour rendre le Japon plus attractif en tant que lieu d’études à l’étranger, il est nécessaire de proposer des cursus qui débouchent sur de réels emplois et qui ouvrent aux étudiants des voies de carrière possibles. Il s’agit notamment d’enseignement et de formation en collaboration avec les entreprises et les collectivités locales, et d’un soutien accru lors de la recherche d’un emploi. Il est également important d’évoluer vers un modèle d’apprentissage efficace et efficient, combinant cours en ligne et cours en présentiel.

C’est dans cette optique que le gouvernement japonais a créé Japan Virtual Campus, ou JV Campus, la première plateforme éducative en ligne. Elle partage du matériel académique entre universités et fournit un contenu compétitif dans le monde entier, tout en proposant des cursus éducatifs attrayants, mettant à l’honneur les forces et qualités qui font du Japon ce qu’il est devenu. Depuis mars 2022, une quarantaine d’universités dont l’Université de Tsukuba et l’Université chrétienne internationale, proposent un large éventail d’informations et de contenus éducatifs en ligne à destination des étudiants étrangers. Les cours de japonais des affaires en particulier rencontrent un grand succès, preuve si besoin en est, de la forte demande dans le domaine de l’aide à la recherche d’emploi, de l’enseignement de la langue japonaise et de l’apprentissage en ligne.

De la même manière, ce sera au tour des écoles d’apprentissage de japonais de revoir leur copie et de s’adapter pour proposer une formation et un enseignement intégrant des cours en ligne. Les universités et autres établissements d’enseignement n’auront d’autre choix que de revoir leur modèle économique, afin de trouver des moyens pour attirer les étudiants étrangers et s’assurer un flux de revenus régulier grâce aux frais de scolarité exigés lors de l’inscription.

Pour de nombreuses universités et écoles, le défi sera alors de trouver un équilibre entre les cours en ligne et les cours en présentiel. Mais ce défi se posera également pour l’établissement en lui-même, qui devra s’interroger sur le possible impact de l’enseignement en ligne sur sa propre réputation. Les deux exemples ci-dessous donnent des clés pour réfléchir à l’évolution des programmes pour les étudiants étrangers au Japon dans les années à venir.

Tout d’abord, l’expansion à l’étranger d’un nouveau type d’école technique connu sous le nom de kôtô senmon gakkô ou kôsen (école technologique). Ce sont cinq années de formation où des élèves de collège reçoivent une formation, spécialisée pour jeunes à la recherche d’un emploi en tant que techniciens ou d’un autre travail plutôt technique. Dans un rapport de 2009 de l’OCDE, les kôsen nippones faisaient l’objet d’un rapport élogieux, menant à une véritable prise de conscience à l’échelle internationale. Au milieu des années 2010, un programme a été mis en place pour soutenir les « cursus kôsen » dans les écoles professionnelles et techniques. Par ailleurs, des kôsen ont ouvert dans des pays comme la Mongolie ou encore la Thaïlande. Proposant une formation pratique correspondant aux besoins des entreprises locales, ces écoles son particulièrement prisées ; leurs élèves sont pratiquement sûrs de trouver un emploi, ou, forts des connaissances et compétences nécessaires, peuvent envisager de poursuivre leurs études au Japon.

Le deuxième modèle possible est incarné par la formation en langue japonaise proposée par l’Institut Seifu des technologies de l’information, qui se trouve à Osaka, en collaboration avec une université d’informatique en Inde. Ce programme propose une formation en langue japonaise pour ceux qui souhaitent étudier au Japon, ainsi qu’un modèle commercial viable en faisant correspondre les besoins des personnes en Inde et au Japon. Il s’agit d’un potentiel d’expansion considérable pour les écoles et les universités japonaises, qui font participer les institutions locales pour recruter des étudiants et proposer des formations. Cela pourrait être un moyen d’attirer des ressources humaines de talent au Japon.

L’institut Seifu s’est également proposé pour accueillir les personnes qui fuient la guerre en Ukraine, et cherche aussi des moyens d’offrir des cours en ligne à celles restées dans le pays. Alors que la situation géopolitique dans le monde entier est de plus en plus instable et qu’un nombre accru de réfugiés doivent fuir leur pays, les études à l’étranger suscitent l’attention en tant que solution pour offrir un endroit sûr, ne serait-ce que temporaire, et de nouvelles opportunités. J’espère que le gouvernement comme les collectivités locales se rapprocheront d’entreprises et de groupes d’aide aux réfugiés et que davantage de réfugiés et de personnes dans le besoin pourront être acceptés au Japon.

(Photo de titre : Pixta en collaboration avec l’École de langue japonaise affiliée à l’Institut technologique de Chûô)

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