De quels pays provient le bœuf importé au Japon ?
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Lorsque le CPTPP (Partenariat transpacifique global et progressif) est entré en vigueur en décembre 2018, les tarifs sur le bœuf ont été réduits de 38,5 % à 27,5 % et, en avril 2019, ils sont tombés à 26,6 %.
La baisse des tarifs a stimulé l’augmentation des importations de bœuf au Japon en provenance de certains autres pays faisant partie de cette coopération, comme la Nouvelle-Zélande et le Canada (les États-Unis ne font pas partie de cet accord après qu’ils sont sortis de celui précédent, le partenariat transpacifique, ou TPP, en mars 2018).
Les statistiques commerciales du ministère des Finances montrent que le volume de bœuf importé de Nouvelle-Zélande a augmenté de 46,4 % pour atteindre plus de 10 000 tonnes de janvier à juin 2019, soit la période suivant l’entrée en vigueur du CPTPP. Sur la même période, le bœuf du Canada a grimpé de 93,3 % pour atteindre plus de 17 000 tonnes. Il s’agit de deux augmentations conséquentes.
Les importations de bœuf en tonnes au Japon avant et après le CPTPP (entrée en vigueur en décembre 2018)
Janvier–Juin 2018 | Janvier–Juin 2019 | Variations depuis l’année précédente | |
---|---|---|---|
États-Unis | 110 621 | 116 478 | +5,3 % |
Australie | 148 975 | 141 075 | –5,3 % |
Nouvelle Zélande | 6 901 | 10 101 | +46,4 % |
Canada | 8 943 | 17 285 | +93,3 % |
Autres | 5 835 | 8 103 | +71,7 % |
Source : tableau réalisé par Nippon.com à partir des statistiques commerciales du ministère des Finances
Avec son retrait, les importations en provenance des États-Unis n’ont augmenté que de 5,3 %, mais les statistiques à long terme montrent que l’impact de ce chiffre sur l’agriculture américaine n’est pas si grand.
Le bœuf américain et australien a longtemps représenté environ 90 % des importations au Japon. Bien que le CPTPP ait un peu ouvert le marché, les importations de viande bovine depuis les États-Unis continuent de détenir une part de marché de 40 % en 2019.
La première puissance économique mondiale s’inquiète toutefois des effets à long terme de son retrait, et a conclu un accord commercial bilatéral de base avec le Japon pour bénéficier de réductions tarifaires équivalentes.
Une conséquence supplémentaire de ces coopérations est que, si la réduction des tarifs entraîne une augmentation de la distribution de viande importée à un prix raisonnable, les éleveurs japonais devront travailler plus durement pour être compétitifs.
(Photo de titre : Pixta)