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Classement mondial 2022 sur l’égalité des sexes : le Japon très loin derrière la France et le Canada

Société Genre

En 2022, le Japon a à peine bougé de sa mauvaise place du classement de l’année précédente. Il se place ainsi au 116e rang sur 156, bien loin derrière tous les autres pays du G7.

Le rapport du Forum économique mondial (FEM) publié le 13 juillet 2022 analyse l’égalité homme-femme dans quatre domaines d’activité : la politique, l’économie, l’éducation et la santé. L’indice évolue de 0 à 1 en fonction du degré d’écart entre les deux sexes, 1 représentant une parité entièrement respectée.

Parmi les pays du G7, le Japon, avec sa 116e place, arrive bon dernier. Ainsi, l’Allemagne est première (10e), suivie de la France (15e), du Royaume-Uni (22e), du Canada (25e), des États-Unis (27e) et de l’Italie (63e).

Classement 2022 des pays en termes d’égalité des sexes

Rang 2022 (en 2021) Pays Indice
1 (1) Islande 0,908
2 (2) Finlande 0,860
3 (3) Norvège 0,845
4 (4) Nouvelle-Zélande 0,841
5 (5) Suède 0,822
6 (7) Rwanda 0,811
7 (12) Nicaragua 0,810
8 (6) Namibie 0,807
9 (9) Irlande 0,804
10 (11) Allemagne 0,801
15 (16) France 0,791
17 (14) Espagne 0,788
22 (23) Royaume-Uni 0,780
25 (24) Canada 0,772
27 (30) États-Unis 0,769
63 (63) Italie 0,720
68 (72) Émirats arabes unis 0,716
99 (102) Corée du Sud 0,689
102 (107) Chine 0,682
116 (120) Japon 0,650
146 (156) Afghanistan 0,435

Source : graphique élaboré par Nippon.com sur la base du rapport sur l’égalité des sexes du Forum économique mondial du 13 juillet 2022

Que dire de la représentation féminine dans le monde politique ? Le Japon stagne à 9,7 % au sein du Parlement, et 10,0 % dans les ministères. Les femmes ne constituent donc qu’un dixième environ de la représentation nationale, alors que la moitié des électeurs sont des femmes. Par ailleurs, le fait qu’aucune femme n’a tenu un poste de Premier ministre dans les cinquante dernières années affecte le classement du Japon de manière importante.

Dans le domaine de l’économie, le Japon a chuté encore plus bas qu’il ne l’était l’année dernière (de 117e à 121e). Il se positionne bien en dessous de la moyenne mondiale concernant les écarts de salaires ou encore le taux de femmes cadres.

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(Photo de titre : Pixta)

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