
Les sans-abri au Japon : un nombre en baisse constante
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Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales mène régulièrement depuis 2003 des enquêtes à l’échelle nationale pour estimer le nombre de sans-abri, afin d’évaluer l’efficacité des lois et des mesures soutenant leurs capacités d’autonomie.
Pour établir ces études, le ministère définit les SDF comme ceux qui font d’un parc public, d’une rivière, d’un bord de route, d’un bâtiment de gare ou d’une autre installation de ce type leur principal lieu de vie quotidienne. Les enquêtes sont menées en demandant aux autorités locales d’aller vérifier directement en ces endroits afin de recueillir des données.
Notons que cette méthodologie risque d’entraîner une sous-évaluation des chiffres réels, et elle a déjà été critiquée pour ne pas prendre en compte d’autres personnes sans domicile fixe, notamment celles qui vivent dans les cybercafés.
Le rapport de janvier 2025 comptabilisait ainsi 2 591 sans-abri dans tout le pays. La grande majorité des SDF étaient des hommes, 2 346, tandis que les femmes étaient au nombre de 163. Le sexe de 82 autres personnes n’a pas pu être déterminé visuellement.
Le chiffre total a baissé de plus d’un tiers en comparant à l’année 2021 (3 824 personnes), il y a quatre ans.
Au classement par ville, Osaka comprend 763 sans-abri, ce qui représente un nombre plus élevé que Tokyo (565). Le nombre de SDF dans la préfecture voisine de Kanagawa était de 366. Par ailleurs, parmi les 47 préfectures du Japon, aucun SDF n’a été recensé dans neuf d’entre elles, dont la préfecture de Miyazaki.
La majorité des sans-abri étaient localisés dans les parcs publics (25,5 %), dans les rues (24,1 %), le long des berges (21,6 %), puis dans les gares (5,8 %). Les autres lieux concernés regroupent 22,9 % des SDF.
(Photo de titre : Pixta)