Sur les traces des chrétiens cachés du Japon

Sur les traces des chrétiens cachés du Japon : Shimabara, terre de persécutions et de tortures des fidèles

Histoire Tourisme

Les sources chaudes de « l’Enfer d’Unzen » sont connues comme le site principal où les chrétiens étaient torturés au XVIe et XVIIe siècle. L’une des formes de torture qui y ont été pratiquées était l’immersion dans l’eau bouillante. Les chrétiens de Shimabara se sont révoltés pour y mettre fin, mais ont été exterminés. En visitant les ruines du château de Hara, théâtre de cette rébellion, vous serez accueillis par la plus grande statue en bois sculpté au monde de la Vierge Marie, qui vient d’être achevée par un homme de 89 ans.

De l’accueil à l’interdiction, puis à la répression

L’une des scènes les plus fortes du roman Silence d’Endô Shûsaku est celle des tortures que subissent les chrétiens. Trois méthodes : « l’immersion dans l’eau bouillante de l’enfer d’Unzen », « la crucifixion dans l’eau » et « la pendaison dans la fosse ».

Pourquoi en arriver à pratiquer de telles tortures sur de pauvres paysans qui n’avaient commis aucun crime, pour les forcer à renoncer à leur foi ?

François Xavier a débarqué à Satsuma (dans l’actuelle préfecture de Kagoshima), au sud-ouest du pays, et a introduit le christianisme au Japon en 1549. Oda Nobunaga, l’homme fort de l’époque, a soutenu les chrétiens et a établi des églises et des séminaires à Kyoto et Azuchi. Son objectif était d’affaiblir l’influence bouddhiste et d’acquérir de nouvelles connaissances en matière d’armes à feu, de poudre à canon, de soie brute et d’astronomie apportées par le commerce avec le Portugal et l’Espagne.

Le christianisme s’est répandu jusqu’à Matsumae, à Hokkaidô, mais la région où l’évangélisation eut le plus de succès fut Nagasaki. Le seigneur Ômura Sumitada a été baptisé et est devenu le premier seigneur féodal chrétien du Japon. C’est grâce à lui que Nagasaki est devenu un port de commerce ouvert avec le Portugal et l’Espagne, avec plus de dix églises et hôpitaux dans la ville, au point que celle-ci est parfois appelée « la petite Rome du Japon ».

Toyotomi Hideyoshi, qui prend le pouvoir après la mort de Nobunaga, est d’abord favorable au christianisme, autorisant lui aussi la construction d’une église à proximité du château d’Osaka. Cependant, en 1586, un incident se produisit qui le décida à changer radicalement de politique.

Le navire espagnol San Felipe, qui se rendait des Philippines au Mexique, a été rejeté par un typhon sur le rivage à Tosa (aujourd’hui préfecture de Kôchi), sur l’île de Shikoku. Interrogé par les autorités, l’équipage du navire a répondu que l’Espagne était une puissance mondiale et qu’elle enverrait des missionnaires pour convertir les habitants et occuper le pays. Outré, Hideyoshi a publié un décret interdisant les bateren (« prêtres ») et, en 1597, 26 missionnaires et convertis ont été crucifiés et martyrisés à Nagasaki.

Le monument des 26 saints martyrs du Japon, dans le parc Nishizaka, à l’est de la gare de Nagasaki, près de la station de la NHK Nagasaki.
Le monument des 26 saints martyrs du Japon, dans le parc Nishizaka, à l’est de la gare de Nagasaki, près de la station de la NHK Nagasaki.

Tokugawa Ieyasu, qui prend les rênes du pays après Toyotomi Hideyoshi et institue le shogunat d’Edo, promulgue également un édit interdisant les missionnaires et les expulse du pays ; lorsque les paysans se soulèvent en 1637, menés par le chrétien Amakusa Shirô, le troisième shogun, Iemitsu, renforce sa politique d’interdiction religieuse et d’isolement du pays. C’est l’époque à laquelle se déroule l’action du roman d’Endô Shûsaku, Silence.

Les atroces méthodes de torture des chrétiens

Les missionnaires et convertis n’étaient pas torturés de but en blanc sur simple allégation de pratique du christianisme. On leur ordonnait d’abord de procéder au fumi-e, c’est-à-dire de fouler au pied des images ou des gravures représentant le Christ ou la Vierge Marie. Ceux qui acceptaient de le faire étaient affiliés paroissiens à un temple bouddhiste et étaient disculpés.

Scène de « fumi-e » de l’époque d’Edo. Pièce collectée par le médecin allemand Siebold (1796-1866) lors de sa visite au Japon et publiée à son retour dans son livre Japan (Collections numériques de la Bibliothèque nationale de la Diète).
Scène de « fumi-e » de l’époque d’Edo. Pièce collectée par le médecin allemand Siebold (1796-1866) lors de sa visite au Japon et publiée à son retour dans son livre Japan (Collections numériques de la Bibliothèque nationale de la Diète).

L’enfer des sources chaudes d’Unzen fut le lieu de la persécution des chrétiens entre 1627 et 1632. Les tortures furent initiées par Matsukura Shigemasa, seigneur du domaine de Shimabara, puis par Takenaka Shigeyoshi, nommé magistrat de Nagasaki en 1629.

Les chrétiens étaient d’abord rassemblés devant un bassin d’eau en ébullition et il leur était enjoint d’apostasier leur foi. Ceux qui refusaient étaient alors dépouillés de leurs vêtements, leurs mains et leurs pieds étaient attachés par des cordes et ils étaient arrosés d’eau bouillante à l’aide d’une louche.

Martyre de l’enfer d'Unzen décrit dans l’Atlas Japannensis de Montanus, publié à Amsterdam en 1669. (Collections numériques de la Bibliothèque nationale de la Diète)
Martyre de l’enfer d’Unzen décrit dans l’Atlas Japannensis de Montanus, publié à Amsterdam en 1669. (Collections numériques de la Bibliothèque nationale de la Diète)

Après les révoltes de Shimabara et d’Amakusa, Inoue Masashige, devenu responsable de la répression chrétienne, utilise une approche différente de celle de son prédécesseur Takenaka pour forcer les croyants à apostasier.

Il s’agit de la « pendaison dans la fosse ». Le corps est attaché par les pieds et suspendu la tête en bas au-dessus d’un trou rempli d’immondices. Le sang reflue à la tête et la douleur, d’abord relativement légère, augmente progressivement en intensité et devient finalement insupportable.

Le bureau du magistrat de Nagasaki à Tateyama, restauré et exposé au musée d'histoire et de culture de Nagasaki. C’est dans ce lieu que ceux soupçonnés d’être chrétiens étaient soumis au « test » de fouler de leurs pieds une image chrétienne (fumi-e) ainsi que la torture de la pendaison dans la fosse.
Le bureau du magistrat de Nagasaki à Tateyama, restauré et exposé au musée d’histoire et de culture de Nagasaki. C’est dans ce lieu que ceux soupçonnés d’être chrétiens étaient soumis au « test » de fouler de leurs pieds une image chrétienne (fumi-e) ainsi que la torture de la pendaison dans la fosse.

La crucifixion dans l’eau a également été utilisée. Dans ce cas, les croyants étaient attachés à des poteaux de bois sur la plage, de sorte qu’à marée haute, l’eau de mer leur arrive au menton. Les martyrs mouraient au bout de quelques jours, au bout de l’épuisement physique et mental.

Voici comment Endô Shûsaku décrit la perversité d’Inoue.

Le gouverneur de Chikugo a probablement adopté cette méthode de torture parce que les tortures conventionnelles infligeaient trop de douleur en trop peu de temps, ce qui entraînait le décès rapide des croyants et missionnaires, dont la mort héroïque émouvait même les fonctionnaires présents en tant que témoins. Dans le cas de la “pendaison dans la fosse”, la souffrance dure longtemps. La conscience des martyrs est abolie et les martyrs se tortillent comme des chenilles, il n’y a plus de beauté héroïque dans leur martyre. Inoue était un fonctionnaire compétent qui calculait les effets psychologiques de ses méthodes de torture sur les chrétiens. (Endô Shûsaku, « Le village chrétien », Kurishitan no sato)

Inoue avait d’ailleurs été baptisé chrétien. En d’autres termes, il connaissait parfaitement la psychologie des croyants et maîtrisait l’art et la manière de les amener à l’apostasie.

Visite de l’enfer d’Unzen

Depuis la gare de Nagasaki, prenez la ligne principale de Nagasaki jusqu’à la gare d’Isahaya et prenez le bus pour l’enfer d’Unzen via « Obama Onsen ».

Les prisonniers capturés à Nagasaki traversaient la baie de Tachibana depuis le port de Mogi et étaient débarqués au port d’Obama sur la côte ouest de la péninsule de Shimabara, où ils étaient conduits à pied jusqu’à l’enfer d’Unzen.

De nos jours évidemment, les touristes qui se promènent sur le chemin ou prennent un bain de pieds de la ville thermale ne perçoivent pas l’horrible histoire dont ce lieu a été le théâtre…

Le paysage change lorsque l’on dépasse le terminal des sources chaudes d’Obama onsen e, que la route s’engage à gauche dans les montagnes. Le chemin devient sinueux et la mer, que l’on apercevait au loin, est maintenant cachée par les arbres.

Sur le nom du lieu-dit Mimitori (littéralement « oreille prise »), j’ai appris une triste anecdote. Lorsque les « 26 saints martyrs du Japon » ont été emmenés de Kyoto à Nagasaki, on leur a coupé l’oreille gauche au pont Ichijo-modorishi, sous prétexte de les empêcher de s’évader. Plus tard, les villageois ont recueilli les oreilles coupées et les ont enterrées ici sous un tumulus.

J’imaginais que le lieu du martyre devait se trouver au milieu de nulle part. En réalité, « l’entrée de l’enfer » se trouve sur le côté de l’allée principale, où s’alignent aujourd’hui les hôtels de villégiature. De nombreux touristes étrangers, en famille ou routards sacs à dos, se distinguent facilement.

Des sources thermales connues depuis plus de 1 300 ans

Pendant l’ère Meiji (1868-1912), des baignoires individuelles ont été construits pour permettre aux Occidentaux de se baigner seuls et éviter la mixité des bains japonais traditionnels, ce qui a conduit à une augmentation du nombre de visiteurs étrangers et à l’établissement d’hôtels de style occidental. Le site est devenu un lieu de villégiature pour les Occidentaux qui vivaient dans la concession internationale de Shanghaï et venaient visiter le Japon par la voie maritime Nagasaki-Shanghaï.

Le nom « Enfer d’Unzen » proprement dit désigne plusieurs zones de terre dénudée entre les anciennes et les nouvelles sources d’eau chaude d’Unzen. Des jets de vapeur sortent de terre de partout à 120°C et une forte odeur de soufre flotte dans l’air. C’est ce paysage qui a donné son nom à l’enfer d’Unzen.

Le circuit touristique de la visite comprend plus de 30 enfers, dont le « Grand Enfer Hurlant », « l’Enfer Oito » et « l’Enfer Seishichi », qui tous possèdent leur propre histoire et leurs propres légendes. Sur le chemin, au-dessus d’une colline surplombant la vallée de l’enfer, un monument et une croix sont érigés en mémoire des 33 missionnaires et fidèles chrétiens qui ont été martyrisés ici. De temps en temps, des étrangers viennent y prier.

Une scène de l'Enfer d'Oito. Oito était une femme riche qui vivait près du château de Shimabara à la fin des années 1800. Elle fut condamnée à mort pour avoir tué son mari avec l'aide de son amant.
Une scène de l’Enfer d’Oito. Oito était une femme riche qui vivait près du château de Shimabara à la fin des années 1800. Elle fut condamnée à mort pour avoir tué son mari avec l’aide de son amant.

Le monument aux martyrs chrétiens se dresse sur une colline de l'Enfer d'Unzen. L'immense croix a été érigée par l'archidiocèse de Nagasaki.
Le monument aux martyrs chrétiens se dresse sur une colline de l’Enfer d’Unzen. L’immense croix a été érigée par l’archidiocèse de Nagasaki.

La plus grande statue en bois sculpté au monde de la Vierge Marie

Matsukura Shigemasa, seigneur du domaine de Shimabara, était tellement fidèle à Iemitsu qu’il continua à torturer cruellement les chrétiens et les paysans qui ne pouvaient pas payer leur tribut annuel. Incapables de supporter cette tyrannie, les paysans qui considéraient le chrétien Amakusa Shirô (de son vrai nom Masuda Shirô), âgé de 16 ans, comme un ange, se sont soulevés. Ils se retranchèrent dans le château abandonné de Hara et attaquèrent l’armée du shogunat. La révolte de Shimabara-Amakusa est restée comme la plus importante guerre civile de l’histoire du Japon

En janvier 2023 a été inauguré, sur une colline surplombant les ruines du château de Hara, un lieu d’exposition qui abrite une statue de Marie en bois, élaborée pendant 40 ans par un sculpteur aujourd’hui âgé de 89 ans. Après ma visite de l’enfer d’Unzen, je m’y suis également rendu en bus.

À environ 10 minutes des ruines du château de Hara se trouve un bâtiment qui ressemble à une église et offre un excellent point de vue. C’est ici que se trouve la plus grande statue en bois sculpté de la Vierge Marie..

Avec ses 10 mètres de haut, la statue est impressionnante. L’Enfant Jésus, et Marie qui le tient, ont leurs regards tournés vers le bas, probablement pour compenser l’angle de vue de ceux qui regardent à proximité.

Les yeux fermés, Marie semble aussi douce et compatissante que Kannon.

Mais à quoi pensait l’artiste lorsqu’il a créé cette statue de Marie ?

Une statue en bois de la Vierge Marie, presque aussi grand que le Grand Bouddha de Kamakura. En bois de camphriers géants, âgés de 200 à 300 ans, coupés en anneaux et empilés les uns sur les autres.
Une statue en bois de la Vierge Marie, presque aussi grand que le Grand Bouddha de Kamakura. En bois de camphriers géants, âgés de 200 à 300 ans, coupés en anneaux et empilés les uns sur les autres.

La statue se dresse sur une colline le long de la route touristique Unzen Green Road. La mer d'Ariake s'étend en contre-bas avec une vue idéale sur les ruines du château de Hara.
La statue se dresse sur une colline le long de la route touristique Unzen Green Road. La mer d’Ariake s’étend en contre-bas avec une vue idéale sur les ruines du château de Hara.

La foi d’un artiste

Oyamatsu Eiji, l’artiste qui a sculpté cette œuvre monumentale, a son atelier sur une colline appelée Misonodai à Fujisawa, dans la préfecture de Kanagawa, soit à 1 200 km à l’est des ruines du château de Hara ! Un couvent, une école de filles, une maison d’enfants et un foyer pour personnes âgées se trouvent également dans 83 000 m2 d’une verdure luxuriante.

Dans son atelier, qui était autrefois l’entrepôt de la ferme du monastère, Oyamatsu a fait une pause dans son travail pour me parler de ses 40 années de travail, émaillées de difficultés et d’épisodes divers.

Oyamatsu est né en 1934 dans une famille d’agriculteurs sur l’île de Sado, dans la préfecture de Niigata. Après avoir obtenu son diplôme dans un lycée agricole, il est devenu l’apprenti de Sasaki Shôdô, artiste fondeur né à Sado et trésor national vivant, et a ensuite étudié la sculpture à l’école d’art de Musashino (aujourd’hui université d’art de Musashino). En 2011, il a reçu le prix du Premier ministre, la plus haute récompense du salon Nitten, la plus grande exposition d’art grand public du Japon.

À l’aube de la quarantaine, Oyamatsu décide de consacrer le reste de sa vie d’artiste à une seule œuvre, et la vue des ruines du château de Hara lui est venue à l’esprit.

Lors de la révolte Shimabara-Amakusa, 120 000 soldats du shogunat détruisent de fond en comble le château de Hara ; l’armée des révoltés, forte de 37 000 hommes, est anéantie.

Lorsque Oyamatsu a visité les ruines du château de Hara, il a eu le cœur brisé par le fait qu’aucune installation ou monument ne commémorait le sacrifice de ces chrétiens. L’église catholique ne les considère pas comme des martyrs, à la différence des « 26 saints du Japon », morts persécutés.

« Pourtant, il y avait beaucoup de femmes, d’enfants et de personnes âgées parmi les victimes de la répression. Il est étrange qu’il n’y ait pas d’installations pour le repos de leurs âmes », dit-il, lui-même fervent chrétien. Il en a été tellement indigné qu’il a investi son propre argent et a entrepris de créer lui-même une statue de Marie. L’image qu’il avait en tête était celle de Marie-Kannon (Kannon étant le nom japonais du bodhisattva de la compassion Avalokiteśvara, ), vénérée par les chrétiens cachés pendant la période de la prohibition, qui l’assimilaient à la Vierge Marie.

Quelque temps plus tard, un grand nombre d’ossements humains ont été découverts lors de fouilles sur le site du château d’origine. Oyamatsu s’est rendu sur place et a obtenu un morceau d’ossement humain du responsable des fouilles. Il a placé cette relique dans une boîte d’allumettes qu’il a elle-même placé dans la poitrine de la statue de Marie, en pensant aux victimes.

Cette nuit-là, dans un hôtel de Shimabara, Oyamatsu a eu une vision au cours de laquelle le sol tremblait violemment jusqu’à l’aube. Il est convaincu que les esprits des ruines du château de Hara sont venus le voir et lui ont dit : « Oyamatsu, on compte sur toi ! ». L’homme leur promet alors d’achever les travaux.

Mais ce n’était pas une mince affaire que de travailler tout en s’occupant de trois enfants en pleine croissance. Dans ces moments-là, c’est une bénédiction du pape qui lui apporte un soutien moral.

En 1981, à l’occasion de la visite du pape Jean-Paul II à Nagasaki, Oyamatsu lui a remis, par l’intermédiaire du Nonce apostolique, une étude de 30 cm pour une statue monumentale de Marie. Il l’a accompagnée d’une lettre indiquant qu’il voulait « compléter la statue de Marie pour tous les martyrs sans nom du Japon ». Il a ensuite reçu un message de bénédiction directement du pape. Deux autres bénédictions ont suivi de la part de Jean-Paul II, puis de son successeur Benoît XVI.

Certaines personnes se sont opposées à accoler un nom bouddhiste « Kannon » à celui de Marie dans le nom de la statue. Mais Oyamatsu a insisté.

« 4 000 soldats de l’armée du shogunat sont également morts lors de la rébellion de Shimabara. J’ai voulu que le sentiment de deuil les honore également. La charité de la Vierge Marie transcende le sectarisme, le bien et le mal, l’amour et la haine. »

Après m’avoir parlé, Oyamatsu a tranquillement repris son ciseau et son maillet et s’est dirigé vers la statue sur laquelle il travaillait. (Voir également notre article : La plus grande statue en bois au monde de la Vierge Marie, achevée au Japon après 40 ans de travail)

Oyamatsu Eiji aura 90 ans en février prochain. Maintenant qu’il a achevé la statue de Marie-Kannon, son œuvre majeure, il continue à sculpter une nouvelle œuvre tous les mois ou tous les deux mois.
Oyamatsu Eiji aura 90 ans en février prochain. Maintenant qu’il a achevé la statue de Marie-Kannon, son œuvre majeure, il continue à sculpter une nouvelle œuvre tous les mois ou tous les deux mois.

Péninsule de Shimabara

(Photo de titre : les fumerolles de l’Enfer de Seishichi des sources chaudes d’Unzen. Ici a été martyrisé Seishichi, un chrétien caché de Nagasaki. Toutes les photos sont de Nippon.com, sauf mentions contraires.)

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