« Il paie trois ans de sa vie comme otage au Japon » : Carlos Ghosn défend son ancien bras droit chez Nissan

Société International

« Si Greg Kelly est coupable, alors plusieurs autres cadres japonais de Nissan devraient être en prison avec lui. »

C’est ainsi que Carlos Ghosn a tenu à défendre son ancien bras droit, actuellement en procès à Tokyo, qui est accusé d’avoir aidé l’ex-président de Nissan-Renault-Mitsubishi à dissimuler environ 70 millions d’euros de rémunérations entre 2010 et 2018. Fin septembre, le parquet avait requis deux ans de prison contre le juriste américain de 65 ans, qui lui-même continue de clamer l’innocence de son ancien patron.

Ghosn s’est exprimé lundi 6 décembre lors d’une vidéo-conférence organisé par le Club des Correspondants de presse du Japon. « Kelly paie trois ans de sa vie comme otage au Japon », a-t-il dit.

Après avoir été arrêté en novembre 2018 en même temps que Greg Kelly, l’ancien magnat de l’automobile a passé quelques mois dans une cellule de détention à Tokyo avant d’être placé en liberté sous caution dans l’attente de son procès. Il s’est enfui du Japon à la fin décembre 2019 et a rejoint le Liban d’où il ne peut être extradé.

(Voir notre article : Carlos Ghosn, otage d’un système pénal inhumain : « C’est faux » répond la ministre japonaise de la Justice)

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