La mine de Sado Kinzan, recommandée pour l’inscription au patrimoine de l’Unesco, malgré une controverse

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Le 1er février, le gouvernement japonais a officiellement annoncé qu’il recommandera la mine de Sado Kinzan pour une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le site, qui se trouve sur l’île de Sado, dans la préfecture de Niigata, a été un important lieu de production d’or et d’argent, et placé sous le contrôle direct du shogun Tokugawa Ieyasu à partir de 1603. Rachetée par le conglomérat Mitsubishi en 1896, la mine atteint son apogée de production vers 1940, permettant de satisfaire les ambitions du Japon en temps de guerre. L’exploitation de la mine a perduré jusqu’à la fin du XXe siècle, et il est possible de la visiter aujourd’hui. (Voir notre article : La mine de Sado Kinzan, de l’or en abondance pour renforcer le Japon)

Le Premier ministre Kishida Fumio (au centre), le 1er février
Le Premier ministre Kishida Fumio (au centre), le 1er février

Si l’Unesco étudiera cette proposition du Japon pour une éventuelle inscription en juillet 2023, la Corée du Sud a toutefois montré une fervente opposition, affirmant que des Coréens avaient été forcés de travailler dans la mine de Sado Kinzan pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Japon a alors fait savoir qu’il s’efforcerait de promouvoir l’importance historique du site pour une meilleure compréhension de sa décision à l’international.

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