Fukushima : Tepco doit payer pour les souffrances mentales des évacués, l’État n’est pas reconnu responsable

Société

Le 2 juin, la cour de justice de Kôriyama, rattachée au tribunal de première instance de la préfecture de Fukushima, a ordonné à la compagnie d’électricité Tepco, exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, de verser la somme de 73,5 millions de yens (530 000 euros) à 525 plaignants en guise de dommages et intérêts.

Ces derniers avaient attaqué Tepco mais également l’État japonais en réclamant à l’origine 6 milliards de yens (43,3 millions d’euros) pour le stress, l’anxiété et autres souffrances mentales qu’ils ont subis après avoir dû évacuer leur communauté suite à la triple catastrophe du 11 mars 2011 et vivre dans une situation précaire pendant de nombreuses années. (Voir notre article : Onze ans depuis le tsunami et la catastrophe de Fukushima : le résumé des données)

Le tribunal n’a cependant pas reconnu la responsabilité de l’État. « C’est fort regrettable », juge un plaignant de 74 ans. « Mais nous continuerons le combat tant qu’il y aura des victimes réclamant justice. » Une procédure d’appel sera mise en route.

« La responsabilité de l'État n'a pas été reconnue », écrit sur la bannière de droite. Le 2 juin à Kôriyama (préfecture de Fukushima).
« La responsabilité de l’État n’a pas été reconnue », écrit sur la bannière de droite. Le 2 juin à Kôriyama (préfecture de Fukushima).

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