Covoiturage au Japon : face au manque de main-d'œuvre, le gouvernement réfléchit à la question

Société Vie quotidienne

Le gouvernement japonais discute actuellement sur une éventuelle autorisation du covoiturage, mais l’industrie du taxi a émis des inquiétudes concernant la sécurité de ce type de service et sur la question sur la concurrence.

Le 25 octobre, lors d’un discours au parlement, le Premier ministre Kishida Fumio a expliqué que ce système permettrait de faire face efficacement au manque de main-d'œuvre dans le secteur du transport public, notamment dans les zones touristiques et les régions où le dépeuplement est important.

Selon la Fédération japonaise des Taxis, à la fin du mois d’août, le nombre de chauffeurs de taxis arrivait à peine à 230 000 personnes, accusant une baisse d’environ 20 % par rapport à la fin mars 2019. En cause, les démissions en masse des employés pendant la pandémie de coronavirus.

En parallèle, la crise sanitaire passée, la demande est redevenue très forte avec le retour des visiteurs étrangers, pratiquement aussi nombreux qu’il y a quatre ans. Une telle situation a poussé l’exécutif à mettre sur la table la possibilité d’une mise en service du covoiturage, où un automobiliste non professionnel peut proposer à des particuliers de payer pour se faire conduire.

Une file de touristes étrangers devant un arrêt de taxis face à la gare de Tokyo, le 20 octobre.
Une file de touristes étrangers devant un arrêt de taxis face à la gare de Tokyo, le 20 octobre.

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