À Paris, promotion de la mine de Sado Kinzan pour une inscription au patrimoine mondial

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Le 26 mars à la Maison de la culture du Japon, à Paris, le gouverneur de la préfecture de Niigata a fait la promotion de la mine de Sado Kinzan pour la recommander à l’inscription au patrimoine mondial cette année.

Devant quelque 70 officiels de l’Unesco, Hanazumi Hideyo a vanté les efforts des communautés locales pour préserver le site et expliqué pourquoi son enregistrement valait le coup.

L’Unesco étudiera cette proposition lors de la réunion de son comité en juillet prochain en Inde.

Cela fait deux ans que le Japon tente de recommander Sado Kinzan. La Corée du Sud avait montré une fervente opposition à son inscription, affirmant que des Coréens avaient été forcés de travailler dans cette mine pendant la Seconde Guerre mondiale

La mine de Sado Kinzan, qui se trouve sur l’île de Sado (côte nord-ouest) a été un important lieu de production d’or et d’argent, et placé sous le contrôle direct du shôgun Tokugawa Ieyasu à partir de 1603. Rachetée par le conglomérat Mitsubishi en 1896, la mine atteint son apogée de production vers 1940, permettant de satisfaire les ambitions du Japon en temps de guerre. L’exploitation de la mine a perduré jusqu’à la fin du XXe siècle, et il est possible de la visiter aujourd’hui. (Voir notre article : La mine de Sado Kinzan, de l’or en abondance pour renforcer le Japon)

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